http://Actuguinee.org / Moi, je suis croyant et je crois au destin. Je pense qu’on doit impérativement se remettre à son destin, en toutes circonstances.
Je ne pense pas, d’ailleurs, et, je ne crois même pas que quelqu’un soit contre sa personne.
Il est un grand homme de l’histoire, un politicien avéré et averti qui a toujours vécu les moments forts de l’histoire, tant sur le plan Africain que mondial.
Aurait été moi, aujourd’hui, à sa place, je m’occuperais de ma santé et profiter bien de ma vieillesse.
Je deviendrais bon conseiller pour la nouvelle génération, pour préparer la relève. Car, le bras de fer, à cet âge, ne servira à rien que de créer des difficultés à sa formation politique et ainsi exacerber les problèmes internes et externes auxquels ladite formation politique est confrontée.
Pour cela, j’allais être intelligent pour savoir qu’une formation politique est impersonnelle. Un parti politique est une chose, et les cadres qui le composent en sont une autre.
Mon souci se situerait, à cet effet, à quatre niveaux :
1- Comment faire en sorte que la vie de mon parti soit pérenne avec la formation de la nouvelle génération, à sa tête une personne expérimentée, visionnaire, bien formée, bien aimée de tous, charismatique, impartial, incorruptible, qui fera l’unanimité auprès de la base du parti, dans les perspectives des compétitions électorales avenir.
2- J’allais plaider l’autorité pour sa clémence afin d’obtenir la libération totale, à défaut, la mise en liberté sous contrôle judiciaire de mes camarades politiques et collaborateurs en prison. Il serait facile en faveur de ceux, contre lesquels les différentes chambres d’instruction n’ont trouvé d’éléments pouvant justifier l’accusation.
3- Ma préoccupation allait être la sauvegarde des acquis que j’ai laissés pour la République. Elle serait aussi de favoriser la réalisation des autres projets d’intérêt national ainsi initiés, ce, en termes d’infrastructures et dans bien d’autres.
Je n’accepterai jamais, pour rien au monde, et quoi qu’il en soit, de m’associer à un quelconque mouvement social et politique qui m’ont combattu tout le temps de mon règne, cela pendant 11ans, jour pour jour, sans répit, à travers des manifestations dont les conséquences ont été monstrueuses pour le pays et pour notre vivre ensemble c’était, hélas à l’initiative du FNDC et de l’UFDG.
A propos, il convient de rappeler, que c’est tout cela qui a conduit à la ruine du pouvoir, du moins à avilir le pouvoir, au point de favoriser l’avènement du 5 septembre.
En toute logique, pour terminer, on peut bien s’interroger pourquoi s’associer à tout cela aujourd’hui qui sont de nature à produire les mêmes effets ?