Viol sur mineure à Nzérékoré : Agées de 5 et 7 ans, comment MC et ML ont été violées par le jeune Wéwo Guilavogui ?

Les viols sur mineurs deviennent récurrents dans les communautés guinéennes. Plusieurs jeunes filles sont exposées à ce fléau qui prend de l’ampleur dans le pays. Dans la nuit du 31 décembre, deux petites filles ont été violées par un jeune âgé d’une vingtaine d’année nous apprend-t-on. ML et MC respectivement âgées de 5 et 7 ans, ont été attiré par des biscuits, avant d’être violées par leur bourreau.

Selon MC, âgée seulement de 7 ans et élève de la 2ème année, c’est la deuxième fois que le jeune homme leurs viols. La petite fille qui s’exprimait en larme est revenue sur ce qu’elle a subit.

« On était là, il m’a appelé. Quand je suis partie, il m’a déshabillé .Ila dit de prendre son sexe et mettre sur moi. Après il s’est couché sur moi. Il avait un couteau. Il a dit quand je parle, il va me tuer. Pour l’autre jour, j’étais avec ma petite sœur. Quand on est rentré là-bas, il a fermé la porte. Il afait pour ma petite sœur après il a fait aussi pour moi », témoigne en larme la petite fille.

Interrogée la maman de la victime est revenue sur les circonstances dans lesquelles elle a été informé de ce qui est arrivé à sa fille et à son homonyme.

‘’J’ai deux homonymes. Mais la plus grande, elle c’est ma fille parce que depuis à l’âge de 8mois, sa maman est décédée. Elle ne connait personne si ce n’est pas moi. Il ya un jeune qui se nomme GUILAVOGUI, à qui une veille a confié sa concession qui se trouveen face de nous pour aller passer la fête au village. Nous sommes restés le 31 décembre nuit, les deux petites filles blaguaientdehors. Elles sont restées, le jeune Woéwo, les a appelé dans la chambre, il les a donné du biscuit et du bonbon. Moi je ne savais pas. Il a commencé par doigter la plus petite. Quand celle- là est revenu, je lui ai demandé où se trouve sa sœur ? Elle m’a dit qu’elle se trouvait dans la maison de la veille. Cela a coïncidé à la rentrée de celle qui est la plus grande. Le lendemain, c’était le 1er janvier je n’ai pas su. C’est le dimanche après l’église, que j’ai constaté que la plus petite, en marchant, elle avait les pieds écartés. Je lui ai demandé, elle m’a fait savoir qu’elle est tombée. J’ai douté, c’est ainsi que je lui ai déshabillé dans la cours. Quand j’ai écarté ces jambes, j’ai vu beaucoup de plaie sur sa partie génitale. Je lui ai demandé celui qui l’avait fait cela. Elle m’a parlé du jeune WéwoGuilavogui. Elle m’a fait savoir qu’elle était avec sa grande sœur. Que quand elles sont rentrées dans la chambre, le jeune a éteint la lumière et a commencé à doigter la plus petite. Quand la plus grande voulait sortir, le jeune lui a menacé de la tuer. Après ce sale besogne avec la plus petite, celle-là est sortie et il s’est occupé de la plus grande. La plus grande m’a fait savoir qu’elle a été déshabillée par le jeune homme, qui lui a fait coucher dans le divan. Le jeune aussi s’est déshabillé, il a dit à l’enfant, prend mon sexe. Il s’est couché sur l’enfant. Il dit à l’enfant quand tu parles je vais te tuer’’, a expliqué Monique Kpoghomou, avant de poursuivre :

«  Le même dimanche, quand je me suis rendu compte, j’ai appelé la veille qui lui a confié sa concession pour l’informer de ce qui s’est passé. Elle était à Lola. Par insistance, elle est venue. Avec elle, nous sommes allées voir le jeune qui était paisiblement couché. Nous avons tapé la porte, il s’est levé pour ouvrir. On lui a demandé, il a répondu en disant : ‘’ franchement pour la plus petite-là, j’ai doigté, mais pour la grande, j’ai fais’’. Enervée, je me suis jetée sur lui. La femme du concessionnaire est sortie pour me dire de ne pas pagaller dans leur cour meme si j’ai raison. Mais je ne me suis pas calmer parce que j’étais sur mes nerfs. C’est vu toutes ces réactions que la tutrice du jeune meme est allée à la police venir avec des agents qui lui ont pris pour aller le mettre en garde à vue au commissariat du premier arrondissement », ajoute-t-elle.

Interrogé, le commissaire du commissariat du commissariat urbain de Gboyéba, nous a confié que le jeune a été auditionné. Les résultats de la réquisition de l’hôpital n’ont pas évoqué un cas de graves lésions.

« Quand nous avons été saisi, nous avons fait une réquisition à médecin. Les résultats que nous avons reçu, les médecins nous ont rassuré, qu’il n’ya pas eu de lésion grave », confie adjudant Sylvain Koulemou en servie au commissariat urbain de Gboyéba.

Jean Koloubo KALIVOGUI, correspondant en Guinée forestière pour Acuguinee.org.

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