UFDG: LES QUERELLES DE CHAPELLES ENTRE RESPONSABLES DU PARTI RISQUENT-ELLES AMENER CETTE FORMATION À IMPLOSION ?
Jusqu’à quand vont-ils couvrir de pagnes, la flamme qui ronge la famille et le faux fuyant des certains responsables de l’ufdg ?
Le principal parti de l’opposition guinéenne, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG ) brille depuis quelques jours à la UNE des journaux de la Guinée. Le grand palabre est debout et annonce le déluge qui se couvre comme un œuf mais qui finira par se savoir malgré tout. La rumeur est devenue clameur même si des tractations inutiles se font pour faire croire que les acteurs sont plus sérieux au sein de cette formation politique.
“La vérité existe, on invente que le mensonge”, nous apprennent les écrivains qui semblent lire dans l’avenir de la famille politique de l’ufdg, qui s’oppose entre elle, qui se trompe de combat, qui s’attaque à l’inutile et divertit ses militants au nom de qui elle clame le mobile du combat aveugle mené depuis plusieurs années. Dans la logique de l’échec du parti lors de l’élection présidentielle de 2015, qu’il a qualifié d’ailleurs de mascarade, l’ufdg est miné à des querelles intestines. Certains responsables notamment le premier vice président en exil forcé à Paris, Bah Oury et le secrétaire fédéral de l’Allemagne, Lamine Diallo ont dénoncé la gestion de façon cavalière du parti par Cellou Dalein Diallo et ont réclamé son départ à sa tête.
Les querelles de chapelles, sur fond des egos surdimensionnés entre responsables politiques de l’ufdg prouvent à suffisance la grave crise qu’elle traverse en ce moment. Le hic, c’est que hier comme aujourd’hui, le référentiel « candidat » a provoqué une espèce de prisme invariablement manichéen au nom duquel aux yeux de certains responsables de l’ufdg , être candidat à une élection est une vertu et le pouvoir un vice. De sorte que certains responsables pensent qu’ils ont la qualité, tout le savoir politique d’être candidat plus que d’autres. Donc s’il doit avoir l’alternance un jour, le pouvoir doit les revenir de droit. Au quel cas ce changement ne sera pas l’aspiration des militants. Donc ce n’est pas un changement.
Ce quasi atavisme de cette formation politique cornaqué par certains responsables auto-désignés, fait de sorte que tout celui qui participe ou a participé de quelque manière que ce soit aux critiques, ou aux dénonciations ne peut plus jamais se réclamer de l’ufdg. Si c’en est ainsi, nous pouvons prédire sans nous tromper que tous ceux qui aujourd’hui se disent des responsables ou s’autoproclament président du parti, ne sont pas moins dictatoriaux que ceux d’en face, le pouvoir de monsieur Alpha Condé!
L’exclusion de monsieur Mamadou Barry membre du bureau exécutif et la suspension de monsieur Lamine Diallo, secrétaire fédéral de l’Allemagne montrent aujourd’hui, que ce parti fonctionne de façon dictatorial et Cellou Dalein Diallo empêche toute contradiction à l’interne.
Si l’on s’intéresse à cette façon de fonctionner de l’ufdg , c’est tout simplement parce que l’avenir de la Guinée en dépend puisque si des gens qui disent mener un combat commun se combattent tant entre eux, qu’adviendrait-il si par miracle ils accédaient au pouvoir ? Au même moment qu’on reproche au pouvoir de piétiner l’opposition, on se bat pour des questions insignifiantes telles que le culte de la personnalité, le candidat à vie… et au même moment, on se permet d’exclure et de suspendre certains responsables du parti en qui on trouve des insuffisances ou des comportements qui selon les dires, ne sauront jamais permettre une bonne image. Ce qui veut dire tout simplement que tous ces gens qui se réclament des démocrates ignorent leur propre cible et si tel est le cas, la question est de savoir l’orientation qu’ils pourront donner au pays lorsqu’ils seront au poste suprême de responsabilité pour ce qui concerne la gestion du pouvoir.
Top Balde pour actuconakry.com