Un nouveau pas dans le projet de chemin d’une
longueur de 130 kilomètres dans un corridor partant de Santou dans Télémélé, en passant par Boffa
pour aboutir au port de Dapilon à Boké.
Après un an pour son élaboration, l’étude d’impact
environnemental et social a été présentée et validée jeudi, 09 janvier 2020 à
Conakry lors d’une séance en présence de différents acteurs concernés venus
notamment de la société civile et des ministères de l’environnement et de
l’Administration du Territoire.
«Le contenu du rapport a été préparé par un bureau
d’Etude de droit guinéen. On a regardé le fond et on a formulé nos observations
en tenant compte du code de l’environnement et de ses textes d’application»,
s’est réjoui Sidiki Condé, directeur du Bureau Guinéen d’Etude et d’Evaluation
Environnementale.
Selon Alhouseny Dabo, directeur des opérations du
cabinet SEES qui a réalisé l’étude, le travail a été fait suivant les règles
internationales. «Un projet d’une telle envergure ne peut pas être sans impact.
Ce que nous avons fait, c’est de chercher à orienter la société sur ce qu’il
faut faire pour minimiser les impacts», mentionne-t-il. L’un des atouts de ce
projet est qu’il n’y a aucune tête de source d’eau le long du tracé.
Frederic Bouzigues DG SMB
Selon Frederic Bouzigues, Directeur général de la
Société Minière de Boké (SMB), la prochaine étape est «l’élaboration d’un plan
de gestion environnementale et sociale qui va
nous permettre de faire l’ensemble du monitoring, l’ensemble du
suivi-évaluation de l’ensemble des impacts des travaux dans un premier temps. Puis, les impacts pendant les phases de
production et d’utilisation du chemin de fer».
Le DG de la SMB n’a pas manqué de promettre la
prise en compte des recommandations formulées par les participants afin de
bâtir un plan de gestion efficace.
La mise en exploitation de ce chemin de fer permettra à la SMB de transporter en pleine capacité 30 millions de tonnes de bauxite par an et confortera la position de la Guinée sur le marché international de la bauxite.