Futur gouvernement : Sidya Touré n’a pas de monnaie d’échange pour être le premier ministre d’Alpha condé

Si l’on veut faire une lecture réaliste cette chaque nouvelle donne politique, on peut dire que le président Alpha condé n’aurait pas besoin de M. Sidya Touré, président de l’UFR comme son premier ministre. La raison est toute simple à comprendre.

Le prof Alpha condé a compris très tôt en disant qu’il ne doit son élection à personne.

Ce discours se paraphrase en plusieurs sens. D’abord il s’adresse à ses alliés qui ont abstenu de présenter de multiples candidatures en le soutenant comme candidat favori du scrutin présidentiel de 2015. En outre, il s’adresse aussi aux ‘’monnayeurs politiques’’. Ceux qui étaient invraisemblablement mieux placés comme faiseurs de roi à la présidentielle 2015. Cette deuxième interprétation du discours d’Alpha condé au siège du RPG-arc-en-ciel cible tacitement M. Sidya Touré comme pour lui dire ‘’peu importe d’infléchir ta position à mon égard’’.

‘’ Alpha amadoue ses opposants et il les ridiculise’’

Le prof Alpha condé avait bien dit à la premiere année de son premier mandat dans la salle du palais du peuple que l’opposition actuelle va disparaître en deux ans. Même si l’anachronisme a tué ce souhait de voir l’opposition républicaine disparaître d’un cran comme le sable glissant du Milo de Kankan. Sur ce fait, le prof Alpha condé est parvenu à infléchir les dures positions de beaucoup parmi ses ennemis déclarés d’hier, en commençant par l’irréductible Bah Oury, Tibou Kamara et Diallo Sadakadji ; chacun d’eux salue désormais la bonne initiative du président Condé à unir les guinéens. Mais pour quel ultime but final ? Unir les guinéens ou détruire ses opposants ?

‘’Sidya n’aura rien d’Alpha condé’’
Si on se réfère de l’image de la campagne présidentielle passée, M. Sidya Touré fut parmi les sept candidats en lice le plus critique à l’encontre d’Alpha condé. Il tenait ces propos en tout sérieux.

Pour bon nombre d’observateurs, ‘’Sidya Touré attendait de voir sombrer la Guinée dans une nouvelle crise, surtout basée sur la contestation systématique des résultats du scrutin par Cellou Dalein Diallo pour qu’il monnaie sa position de troisième force politique.’’ Son retrait du processus électoral au soir du vote en témoigne en long ce sinistre projet. Mais avec l’implication farouche de la communauté internationale, le président de l’UFDG l’a vite compris que ce n’était qu’une peau de banane lancée par Sidya Touré aux pieds de ses pairs.

Moriken Deen pour actuconakry.com
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