Se soigner sur place: Malick Sankhon sur le chantier de l’hôpital indo-guinéen de Gbessia
Pour éviter aux Guinéens d’aller à chaque fois à l’étranger pour se soigner, les autorités guinéennes, en partenariat avec des partenaires indiens, vont construire un hôpital international à Conakry. C’est le quartier Cité de l’air, dans la commune de Matoto, qui abrite cet hôpital, dont les travaux de construction sont avancés.
Financé à 100% par les partenaires indiens, à environ dix à quinze millions de dollars us, ce centre hospitalier indo-guinéen sera inauguré, si tout va comme prévu, en fin d’année. La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est l’institution qui a donné le site sur lequel se construit ce centre hospitalier.
Pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, le Directeur de la CNSS, Malick Sankhon, s’est rendu mercredi 25 mars sur le site.
«Pour le moment, nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu sur le terrain», a indiqué Malick Sankhon, avant d’ajouter que la construction de cet hôpital est une matérialisation des promesses du président Alpha Condé : «C’est un engagement pris par Monsieur le président de la République durant la campagne que nous essayons d’honorer. Pendant que certains sont assis à Paris en train de comploter contre notre peuple, nous, avec les instructions du président de la République, nous travaillons.»
Pour le Directeur général de l’hôpital, Dr S. Kumar, c’est objectif c’est de faire venir des expatriés dans cet hôpital pour se soigner : « Cet hôpital sera une fierté pour toute la population guinéenne. Une fois cet hôpital fini, je suis sûr que cela évitera aux Guinéens d’aller à Abidjan, Dakar ou Casablanca pour se soigner. Nous allons mettre dans cet hôpital tous les services dont les Guinéens ont besoin. Et j’espère même que les populations des pays où les Guinéens se soignent actuellement se rendront ici. C’est mon objectif. »
Selon Dr Kumar, le personnel de l’hôpital sera, pour le début, composé d’Indiens. Et progressivement, le transfert de compétences se fera aux Guinéens. Car l’hôpital a un volet formation.
BAH Alhassane