Route Kankan-Mandiana : Carnet de voyage sur un tronçon qui fait l’objet de critiques acerbes….

http://Actuguinee.org / L’entreprise Guiter SA poursuit ses vastes opérations de terrassement et de bitumage pour prévenir les risques de coupure en saison pluvieuse

Cela fait maintenant sept ans que les usagers attendent avec impatience la finition des travaux de bitumage de l’axe routier Kankan-Mandiana. Le retard prolongé du chantier fait l’objet de critiques acerbes à l’encontre du Président Alpha Condé mais et surtout de l’entreprise Guiter SA en charge des travaux sur financement du gouvernement guinéen.

Ce mercredi, 26 mai 2021, l’antenne régionale d’Actuguinee.org a parcouru le chantier afin d’éclairer la lanterne de l’opinion.

De notre correspondant régional basé à Kankan / Mamadi Cissé.

Sur le terrain, camions-bennes et citernes ,engins à balai, compacteurs et finisseurs sont à pied d’œuvre et les travaux avancent à pas de géant. Vingt-six kilomètres avec une soixantaine d’ouvrages de franchissement sont achevés et quarante autres kilométrages sont en cours de bitumage.

A l’intérieur d’une base érigée dans le village de Sanfina non loin de Kankan-ville se trouvent deux centrales à béton et une centrale d’enrobé . C’est ici que les agrégats sont traités et embarqués à bord de camions à destination du chantier.

Les usagers à motos ou en véhicules empruntent la voie bitumineuse, en piste ou celle de la déviation, toutes soigneusement dégagées.

« Au vu de l’intensité des travaux, il n’ y aura pas de coupure du trafic routier cette année »,  a rassuré une source bien informée.

Des équipes de techniciens et d’ouvriers sont déployées également le long du trajet Mandiana-Kôdiaran long de 25 kilomètres où, faut-il rappeler ,un point critique avait surgi la saison pluvieuse dernière provoquant l’interruption de la circulation.

Globalement, la première phase du projet appelée tranche ferme a été bouclée en 2016 et remise définitivement à l’Etat mais les travaux de la seconde phase dite tranche optionnelle ,n’ont démarré qu’en mars 2019. Un blocage de trois ans dû au manque de financement de l’Etat, selon notre interlocuteur.

Visiblement aujourd’hui, tout semble rentré dans l’ordre au grand bénéfice de la population.

Mamadi CISSE, correspondant régional Kankan