Révélations troublantes au Ministère de la Justice : Auxiliaires de justice,Nos robins font… de la politique !
Le travail dévolu aux auxiliaires de justice, notamment les avocats, est connu de l’opinion publique nationale et internationale.C’est une profession de foi et un mécénat en fait, dont Il est bel et bien question de voler au secours des personnes brimées dans leurs droits, moyennant des honoraires.
Bien que le ratio d’avocats par habitant est loin d’être atteint, les besoins des gens arbitrairement offensés demeurent alors injustement confisqués. Car, ceux-là qui sont sur le terrain peinent, divaguent et font de la politique politicienne. Dans leurs prestations lors des conférences, nos robins et leurs politiciens diffament l’Etat devant leurs journalistes et réseaux sociaux, l’injurient publiquement. Ils font des déclarations à la communauté et aux institutions internationales. Il y en a même parmi eux qui écrivent à la communauté des Nations-Unies avec siège à New-York.
Dans ces correspondances, ils parlent ethnie et communauté, mais pas de politique. En bref, ils font mal de la politique… politicienne. Rares parmi eux, savent défendre les intérêts matériels et moraux des ayants-droits. Ils font semblant comme si l’alpha-gouvernance existe depuis l’indépendance de la Guinée. Incompétence professionnelle ou manque de bonne foi ? En réponse, nous dirons que c’est peut être, des deux.
Mais puisque nous sommes en Guinée, ces lacunes et carences professionnelles valent à toutes les corporations du pays. Ce qui pourrait apeurer l’étranger, c’est le manque de justice ou l’incompétence des défenseurs des droits humains. Ah, nous avons dit droits humains !
Pour incompétence notoire, de nombreux robins se sont fait enrôlés dans des ONG (Organisations Non Gouvernementales). Où ils travaillent en complicité ou du moins en connivence avec certains leaders de partis politiques, surtout de l’opposition. Alors qu’on pensait plutôt les retrouver dans leurs cabinets d’avocats, ils sont entre conférences et points de presse. Allez-y à la Maison de la presse à Coléah, robins, politiciens et réseaux sociaux désemparés sont les éternels locataires des lieux.
Les ONG ‘’Avocats sans Frontières’’ et la LIGUIDHO (Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme) semblent être dans ces sillages. Tant leurs présidents tiennent des propos incendiaires contre le pouvoir public.
Dans leurs orientations, ces avocats défenseurs des droits humains ont déserté leurs cabinets d’avocats pour créer des bureaux d’ONG de défense des droits humains. Pire, ils s’attaquent à des dossiers où le pouvoir de l’État ou de ses responsables est le plus souvent testé.
A titre d’exemples, le dossier de Zogota, en région forestière où un indexeur de sorciers, à travers ses élucubrations, pointe son doigt accusateur sur des pauvres citoyens comme sorciers du village. Les parents des personnes indiquées mortes par sorcellerie, procèdent à un lynchage systématique de ces soi-disant sorciers. Il a fallu l’intervention des services de sécurité et de défense pour arrêter l’holocauste.
Le dossier de Koulé, toujours en région forestière, avait opposé la communauté Kpèlè à celle des Konia. Où les guerzés ont été les premiers à procéder à des massacres de Koniakas. Le reste est connu de tous. L’Etat y est intervenu pour instaurer la paix.
Le troisième dossier qui aurait fait couler plus d’encre et de salives, est celui de Womey où huit de nos vaillants cadres de l’administration publique envoyés à N’Zérékoré dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur le virus Ebola, y ont été massacrés de façon préméditée par les populations de ce chef-lieu de sous-préfecture. Contre cet affront public, beaucoup de voix se sont levées pour condamner cette barbarie d’une autre époque.
A ce niveau encore, le pouvoir de l’Etat est intervenu pour mettre la pendule à l’heure. Des agents des forces de sécurité et de défense ont investi les lieux pour assurer la sécurité des villageois (femmes et enfants) restés sur place.
L’un dans l’autre, ce sont encore et toujours les mêmes avocats et leurs leaders politiques qui se sont levés pour crier qu’il y a feu en la demeure. Que des populations sont en train de mourir de faim. Que ceux-là qui sont restés au village sont assujettis, violentés et meurtris par des militaires en mission d’Etat. Que mêmes des femmes y sont violées.
Sans même penser à l’insécurité qui prévalait dans la cité de Womey, nos défenseurs des droits humains et leurs acolytes politiciens de fortune ont essayé, tant que mal, à ternir l’image du pouvoir d’Etat. Mais en vain. Et comme le Tout-puissant Allah demeure, l’Etat, lui aussi demeure.
Frustrée par des actes et autres agissements barbares qui prévalaient en zone forestière, la communauté de la Forêt résidente à Conakry a expédié une forte délégation à N’Zérékoré en vue de porter un message fort à leurs parents du village. Une seule phrase aurait retenu leur attention. Citation : « Si toutefois vous instaurez un climat d’insécurité chez vous en Forêt, aucun de vos enfants d’ailleurs ne viendra y investir ? Pire, les investisseurs étrangers pourront vous fuir. Car, l’économie n’aime pas le bruit ! ». Fin de citation.
Que devraient faire nos robins s’il est besoin de les conseiller, c’est d’abord quitter le secteur de région et de secteur en vue d’intéresser les activités de leurs ONG respectives sur tous les cas d’injustice perpétrés sur toute l’étendue du territoire national ; si injustice il y en aura. Puis se dérober du manteau de politicien au profit de la robe d’avocat.
Mieux encore, défendre le dossier des tueries de Cosa où Julien et consorts ont été exécutés à leur domicile par des sbires du régime du Général Lansana Conté sous prétexte qu’ils sont des mercenaires, quand ils tenaient une réunion de rédaction de correspondance à adresser au gouvernement sur les conditions de délogement de la faction armée du LUNIMO de la région forestière qui avait fait assez d’exactions sur les populations.
Derrière ce dossier de crime crapuleux, figurent des personnalités qui circulent librement à Conakry. Alors que leur place éternelle se trouverait, bien entendue, à la Citadelle 5 Etoile de Coronthy.
Après, ce serait le dossier de l’explosion de la poudrière du camp Alpha Yaya Diallo qui a causé la destruction à outrance des maisons d’habitation, des morts et des handicapés à vie sans qu’aucune voix autorisée du pays ne prononce un seul mot.
Au vu et au su de ces dossiers évoqués, leur traitement, en tant qu’avocat de défense des droits humains, pourrait vous donner des renommées internationales ou des audiences à titre professionnel. Même si l’Etat guinéen, les commanditaires et auteurs des crimes sont assignés en justice pour un éventuel dédommagement.
A défaut, je dis bien, à défaut de cela, vous ne serez que des Avocats à la vinaigrette et non ceux de défense des droits humains.
La Rédaction de www.actuconakry.com
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