Oussou Fofana à la presse : « votre problème…, c’est Yacine Diallo vous devez demander son départ »

Depuis plusieurs mois, la presse guinéenne fait face à d’énormes difficultés dans l’exercice de leur profession. Le brouillage des ondes des radios privées, le retrait des chaînes de télévision des bouquets, la suspension des journalistes et de leur médias en sont des exemples palpables. En marge de l’assemblée générale du parti de ce samedi 27 avril 2024, Docteur Fodé Oussou Fofana, a interpellé les hommes de médias face aux agissements de la HAC. 

Pour le vice-président chargé des affaires juridiques de l’UFDG, il est tant de demander le depart de Boubacar Yacine Diallo, le président de la Haute autorité de la communication (HAC), si toutefois, il n’est pas apte à accompagner les médias dans l’exercice de leur profession.

« Il n’y pas de démocratie sans presse. Vous êtes victimes d’injustice. Boubacar Yacine Diallo devrait être le premier à aller voir le CNRD pour lui expliquer le rôle de la presse dans un pays. Ce que la presse est en train de vivre est inacceptable. Où sont les responsables de médias ? Où sont vos stratégies ? Vous ne devez rester bras croisés en perdant vos emplois. Le président de la HAC doit être interpellé face à ces agissements. Votre problème, ce n’est pas le CNRD, c’est Yacine Diallo, vous devez demander son départ. Demandez à ce qu’on le remplace. Il a le devoir de vous soutenir et de vous aider. Il ne doit pas être contre la presse », a-t-il soutenu.

Lorsque Cellou Dalein Diallo sera président de la République, la subvention de la presse sera votée et encouragée

Fodé Oussou souligne que la presse guinéenne doit être soutenue et accompagner. C’est pourquoi il promet qu’une fois au pouvoir, l’UFDG œuvrera pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes.

« Je vous donne la garantie que lorsque Cellou Dalein Diallo sera président de la République, la subvention de la presse sera votée et encouragée. On mettra les conditions qu’il faut à la disposition de la presse en créant une maison de la presse. Vous avez des journalistes brillants qui font la fierté de l’Afrique, vous ne devez pas accepter d’être réduits en silence », a-t-il martélé.

Mariame Diallo pour Actuguinee.org 

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