Une affaire de viol présumé sur mineure occupe les débats dans la cité. Selon des informations, un artiste chanteur Ans-T Crazy serait le présumé auteur de ce cas de viol.
Ce jeune artiste est accusé d’avoir violé, engrossé puis fait avorter une fille âgée d’une quinzaine d’années.
Invitée de nos confrères de la radio Espace FM ce mardi, Marie Gomez, directrice générale de l’Office de Protection de Genre et des Mœurs (Oprogem) a soulevé quelques difficultés rencontrées par son service dans le traitement de ce dossier.
« Nous avons été saisis à l’anonymat et nous avons eu le contact de la maman biologique que j’ai orienté vers la médecine légale. Quelques temps après, j’ai rappelée la maman de la victime, elle m’a dit avoir fini à l’hôpital, que le médecin légiste lui a remis le rapport médico-légal mais qu’elle part vers Lambandji dans une clinique parce qu’il (Pr Hassan Bah de la médecine légale, ndlr), lui a demandé de faire d’autres examens pour la victime. Le lendemain, j’ai rappelé la maman, elle m’a dit qu’elle est en route pour mon bureau jusqu’à aujourd’hui, je ne l’ai plus revue. Même ce matin, mon adjoint l’a appelée mais rien. Et dès qu’elle a su que c’était l’OPROGEM, elle a dit: je vous rappelle, mais elle n’a plus rappelé », a-t-elle expliqué dans les GG
A la question de savoir si son service a des preuves contre le présumé violeur, la première responsable de l’OPROGEM a affirmé : « nous n’avons pas encore reçu le rapport médico-légal qui lui a été remis. Donc nous ne pouvons pas envoyer un dossier au parquet si nous n’avons pas de preuve ».
Avant de rassurer, « le code nous permet de nous constituer en partie civile contre un présumé violeur. C’est pourquoi nous sommes passés par Kadiatou Konaté du Club des Jeunes Filles Leaders, afin qu’elle aille auprès de la médecine légale pour avoir le duplicata du rapport », a déclaré la directrice de l’Oprogem
Mamadou Samba Barry