Nzérékoré : Voici pourquoi le procès des présumés auteurs des violences électorales du 22 mars a été renvoyé à nouveau
Le procès des présumés auteurs des violences électorales survenus les 22 et 23 mars 2020 à Nzérékoré a été renvoyé de nouveau. Le procès a été renvoyé à deux semaines pour vice de forme. A l’ouverture, le pool des avocats de la défense a soulevé encore des exceptions et a demandé le renvoi du procès.
Le président du tribunal de première instance de Nzérékoré, n’a pas tardé à approuvé cette demande. Selon maitre Kolié Siba Michel avocat à la cour, la justice n’est pas une course de vitesse. Il faudrait que tous les avocats de la défense soient présents pour les permettre de mieux défendre leurs clients dans cette affaire.
« Je n’ai qu’un sentiment de satisfaction, d’autant plus que ce matin, le parquet a voulu continuer les débats. Nous nous avons soulevés des exceptions qui ont et suivis à la lettre par le président du tribunal criminel.
Tous les avocats n’étant pas présents, nous avons reçu l’ordre de nos bâtonniers et tous les membres du conseil de l’ordre de demander le renvoie par ce que tous les accusés ne sont pas des prévenus, en matière criminel, ce des accusés. C’est pour qu’ils soient au moment venu, bien défendu. Pour cette raison, le tribunal nous a bien suivis, il a renvoyé l’affaire à quinzaine. Pour qu’à ce jour, tous les avocats soient présents. La justice n’est pas une course de vitesse. La dernière fois, ça été renvoyé pour permettre au parquet de régulariser les choses. Parce que pour juger quelqu’un en matière criminel, l’accusé doit avoir l’ordonnance de renvoi. Ce que le parquet n’avait pas fait. Le parquet est allé seulement à la maison centrale, ramasser des gens comme si on ramasse des moutons alors que la procédure exige que les gens soient informés avant l’audience », confie-t-il.
Le procès des présumés auteures des violences du double scrutin législatif et référendaire, est l’un des procès les plus attendus à Nzérékoré. Le procès a été ouvert le jeudi 11 mars 2020, puis renvoyé à ce jeudi 18 mars 2021 pour faute de procédure. 43 personnes doivent comparaitre, parmi lesquels 35 ont été libérées et mis sous contrôle judiciaire.
A suivre