NATIONALE LABE-CONAKRY : Les coupeurs de route font un mort et des blessés graves
Malgré la forte présence d’agents de sécurité déployés tout au long des nationales du pays, pour y freiner le grand banditisme dont sont victimes les usagers, les coupeurs de routes ont repris leur sale besogne, en attaquant dans la nuit du jeudi au vendredi, 4 septembre 2015 deux véhicules sur la nationale Conakry-Labé. Bilan provisoire : un mort, deux blessés graves et une somme de sept millions de francs guinéens emportés.
Selon certains témoignages, ces coupeurs de routes qui étaient habillés en tenues militaires ont ouvert le feu sur les deux véhicules en provenance de Labé pour Conakry, précisément entre les préfectures de Dalaba et Mamou.
Evoquant dans les circonstances dans lesquelles, cette attaque à mains armées des coupeurs de routes sur les deux véhicules, l’envoyé spécial du syndicat des transports et mécanique générale de Labé, Mamadou Bah a confié à la presse que : « c’est un véhicule Renault 21 qui a quitté Labé pour Conakry, qui est venu jusque-là, où on appelle 15. Il a été intercepté par 3 personnes qui étaient à bord d’une moto. Comme il n’a pas voulu s’arrêter, ils ont ouvert le feu sur le véhicule. D’abord, les deux pneus arrière, puis ils ont continué à tirer sur le véhicule. Ainsi, il a garé, mais très malheureusement, une nourrice qui était assise derrière, a été touchée au bras; Boubacar Diallo, l’enfant de 3 ans qu’elle portait a trouvé la mort sur place.
Il a également noté que n’étant pas satisfaits, les bandits ont semé la terreur à ce niveau pendant deux heures ! Sans être inquiétés. « Quelque temps après, c’est un autre minibus qui est arrivé; les bandits ont également ouvert le feu sur lui. Donc, la route a immédiatement été bloquée pendant au moins deux heures. Il y avait au moins 50 véhicules stationnés de chaque côté », a-t-il ajouté.
‘’ C’est entre autres, les frais de transport des passagers ainsi que 2.500.000 GNF détenus par le chauffeur, plus 4.000.000 GNF retirés à un autre passager et 1.500.000, plus deux téléphones à un autre, qui ont été emportés par les coupeurs de routes’’ a laissé souligné, le syndicaliste Mamadou Bah.
Il a enfin signalé que la gendarmerie a été jointe au téléphone, mais très malheureusement, elle a répondu qu’elle n’avait pas de carburant. Pour l’instant, les assaillants restent introuvables et les blessés ont tous été évacués sur l’hôpital régional de Mamou.
Léon KOLIE depuis guineeconakry.info