Le rappeur MHD est jugé par la cour d’assises de Paris pour « homicide volontaire » dans une affaire de meurtre, à partir du lundi 4 septembre, aux côtés de huit autres accusés.
Le prince de l’afro-trap est jugé par la cour d’assises de Paris pour « homicide volontaire », à partir de ce lundi 4 septembre. Le verdict doit être rendu le 22 septembre prochain, après trois semaines de procès. Aux côtés de huit autres accusés, l’artiste de 28 ans devra répondre du meurtre d’un homme de 23 ans, tué lors d’une rixe en 2018 dans le 10ème arrondissement de Paris. MDH risque jusqu’à trente ans de prison.
Le « petit prince de l’afro-trap » avait été interpellé en janvier 2019 à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué. Il avait été libéré en juillet 2020, sous contrôle judiciaire. C’est donc libre qu’il comparait devant la cour d’assises de Paris, ce lundi 4 septembre.
Le résumé de l’affaire de MHD
Dans la nuit du 5 au 6 juillet 2018, un jeune homme de 23 ans, Loïc K., a été renversé par une voiture, passé à tabac et blessé à l’arme blanche par une bande d’une dizaine d’individus, dans le Xe arrondissement de Paris. La scène, filmée par un témoin depuis une fenêtre, serait un règlement de comptes entre deux bandes rivales de la capitale. MHD, qui appartiendrait à la bande du XIXe arrondissement qui aurait agressé le jeune homme, a été identifié par au moins trois témoins, selon les premiers éléments de l’enquête révélés à l’époque par Le Parisien.
A cette époque-là, MHD avait les cheveux peroxydés et était ambassadeur de la marque Puma.
Ce dernier a tout au long de l’instruction nié les faits, faisant notamment valoir qu’il prêtait très régulièrement sa voiture à son entourage, et que plusieurs personnes dans le quartier portaient la même coiffure que lui.
Barry Bantignel
