Guinée : Ministère de l’Intérieur : L’avancement en grade sur fond de crise clanique ?

Lors de son premier mandat de cinq ans, l’Alpha-gourvernance n’a pas pu apporter le changement prôné par le Pr. Alpha Condé. Il a butté sur trop de problématique dont leur gestion en vaudrait vraiment la peine.

Car,  dans l’histoire de l’humanité, ce sont les petites choses qui empêchent l’évolution des grandes causes.

A l’image d’un immeuble verticalement traversé par une fissure interne. Non pas pour l’habitation, cet immeuble ne pourrait servir qu’à être détruit pour une éventuelle reconstruction.

La toute dernière mal gouvernance constatée se fulmine au sein des forces de sécurité, précisément au tout ministère de l’intérieur, où le type de ‘’qui est fort plus qui’’, ou ‘’qui est plus côté ou introduit que qui’’ est de rigueur, apprend-on de sources sécuritaires.

Depuis un certain temps, une sorte de tôlé n’arrête point de se
matérialiser  sur fond de crise clanique entre les  hauts dignitaires de la
police nationale.

Contrairement à la gendarmerie nationale/Direction de la justice militaire où des jeunes cadres reçoivent ou bénéficient des stages de formation ou de perfectionnement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, l’on constate malheureusement l’inexistence de cette formation ou perfectionnement du côté de la police nationale.

Même si les véritables causes restent encore floues, certains cadres et victimes n’hésitent pas à qualifier ce type de geste d’égoïsme de la part des hauts responsables de la police nationale.

Par ailleurs, selon d’autres sources bien introduites, une liste noire des agents de la compagnie mobile d’intervention (CMIS) serait sur la table du haut lieu pour sollicitation de l’avancement en grade  pour, dit-on, uniquement les éléments de la CMIS.

Une demande de sollicitation, selon nos informations, aurait débordé le vase au sein de la hiérarchie de la police nationale.

Le premier clan, dans leur revendication, estiment que seuls les agents de la CMIS doivent figurer au devant de la scène, donc de facto, méritent une récompense particulière.

Tandis que le second clan s’y opposerait catégoriquement à cette argumentation sous prétexte  qu’il  s’agirait là d’un bruit de favoritisme.

Pour ce clan, ce sont uniquement tous les éléments des commissariats centraux qui sortent dans la rue pour les contrecarrer lors des manifestations politiques. Et du coup, doivent alors mériter en conséquence une récompense de premier ordre et digne du nom.

A travers ses guéguerres internes susceptibles de déchirer les structures et le meilleur fonctionnement de la police nationale, un véritable tohu-bohu y demeure dont il faudrait impérativement y écarter! Ce qui ne nous faire penser à dire que pourquoi tous ces arguments ? Et pourquoi ces flics n’avancent pas en grade?

A l’image de la gendarmerie nationale, pourquoi ne pas organiser un concours pour déterminer la qualité professionnelle et intellectuelle de chacun des agents de la police. Et puis procéder à faire la promotion d’avancement en grade.

Pourtant,  l’issue d’un tel concours d’identification des compétences pourrait permettre à la Guinée d’avoir un corps de police bien formé et compétent, adapté au rythme du monde.

C’est à travers ces procédés que l’on peut faire taire dissensions qui minent ces corps habillés.

Quand surtout certains voient leurs collègues de qualité médiocre évoluer en grade par rapport à eux les plus méritants.

Voilà ce que le gouvernement du changement du Pr. Alpha Condé devrait toucher pour instaurer un climat de justice sociale et professionnelle.

A défaut, il doit toujours s’attendre à des remue-ménages, pas très catho dans une telle corporation basée sur la technique professionnelle et la morale.

Nous y reviendrons !

E-mail : actuconakry@gmail.com

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