Messi attaqué par la fondation des droits de l’homme
La polémique autour de la visite de Lionel Messi au Gabon ne faiblit pas. C’est au tour de la fondation des droits de l’homme (HRF) de sévèrement critiquer l’Argentin pour son soutien affiché au « dictateur » Ali Bongo.
Lionel Messi doit amèrement regretter sa visite express au Gabon. Entre la polémique sur les 3,5 millions qu’il aurait perçus – ce qu’il a fermement démenti – et l’autre, beaucoup plus légère, concernant sa tenue négligée lors des deux jours passés dans la République africaine (les 17 et 18 juillet), l’Argentin est au centre de toutes les critiques.
Dans un communiqué, la fondation des droits de l’homme (« Human Rights Foundation ») a à son tour égratigné le joueur du Barça. « En fournissant un service de relations publiques à la famille Bongo, Lionel Messi a sérieusement miné la crédibilité de sa propre organisation caritative, écrit Thor Halvorssen, le président de l’organisation basée à New York. Alors que Messi affirme défendre les droits des enfants et assure même la promotion de l’éducation de la jeunesse en tant qu’ambassadeur à l’UNICEF, il soutient un régime kleptocratique qui refuse d’enquêter sur les assassinats rituels d’enfants au Gabon. »
Le « dictateur » Ali Bongo en prend lui aussi pour son grade. « Le voyage de Messi fait partie de la campagne de communication de la famille Bongo pour promouvoir la CAN 2017 que le Gabon accueillera à grands frais, malgré le fait que les détournements de fonds de la famille Bongo ont laissé vivre 20% de la population avec moins de 2 dollars par jour », poursuit Thor Halvorssen. Et pour ne rien arranger, la pierre laissée par Messi avec son empreinte sur le site de construction d’un nouveau stade à Port-Gentil a déjà disparu…
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