Menace de grève à l’Enseignement Supérieur : le SNAESURS fait rétropédalage

Le mot d’ordre de grève initialement lancé par le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur (SNAESURS) pour le 02 janvier 2024, n’aura finalement pas lieu. Le mouvement syndical semble avoir trouvé un consensus avec les autorités de l’enseignement supérieur juste après avoir menacé de déclencher une grève illimitée.

Selon Mouctar Bah, le premier secrétaire général adjoint de la SNAESURS, leurs points de revendication notamment, l’engagement de tous les enseignants-chercheurs des IST, CR et CDI à la fonction publique mais aussi la signature de l’arrêté conjoint relatif à la revalorisation des primes liées aux grades des enseignants-chercheurs d’ici le 31 décembre 2023, conformément au protocole d’accord, sont sur le point d’être concrétisés par le ministère de l’enseignement supérieur.

« Après discussion, on a compris que c’était des incompréhensions qui s’étaient posés entre nous et le département dans le cadre de l’application du protocole d’accord. Donc, nous sommes en train de travailler pour conjuguer les efforts pour l’application de ces points-là. Alors, c’est ce qui fait que le 2 janvier il n’y aura pas de grève. Donc nous travaillons avec le gouvernement de façon globale et spécifiquement avec le ministère de l’enseignement supérieur parce que pour nous, ce qui est l’engagement des contractuels, ils ont compris qu’ils doivent être engagés sans passer par le concours. Donc, il revient à l’enseignement supérieur d’authentifier les diplômes parce que c’est lui qui gère les institutions de formation et c’est à lui de vérifier que tous les diplômes des contractuels sont authentiques avant que la fonction publique ne fasse sa contribution sur l’authenticité dossier », a indiqué Mouctar Bah.

Poursuivant,  le premier secrétaire général adjoint de la SNAESURS  prévient : « puisque nous nous sommes impliqués dans le travail, désormais on se dit aussi longtemps que nous aurons des éléments de preuves qu’ils sont en train de travailler dans le sens de respecter le protocole, il n’y aura pas de souci. Maintenant, c’est quand on trouve qu’ils sont en train de traîner les pas ou d’une volonté manifeste de ne pas appliquer le protocole, on revient à la charge », a-t-il prévenu.

 

Mariame Diallo pour Actuguinee.org 

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