L’INCONTOURNABLE DR OUSMANE KABA A L’HEMICYCLE

Après avoir fait ses preuves dans les institutions financières internationales, dans les départements ministériels et conseillé le chef de l’Etat sur les questions stratégiques de développement économique pendant trois ans, le roturier de la gestion financière, Dr. Ousmane Kaba est désormais député à la nouvelle Assemblée Nationale.
Comme quoi en politique rien n’est fortuit, et encore moins, le choix des hommes. Ce grand économiste, natif de Nabaya, privilège qu’il partage certes avec beaucoup, mais sans pour autant les ressembler, sera à coup sûr la grosse tête pensante du nouvel hémicycle.
 Humble, intègre et très respectueux, le parcours de ce nouveau député ne souffre d’aucune ombre, il est exhibé ici à la face de ceux qui rechigneraient encore.
Cet érudit qui est Docteur d’Etat en sciences économiques à la Sorbonne et diplômé de la prestigieuse Université de la banlieue de Boston où les premiers cadres américains ont été formés, Harvard University, a commencé sa carrière comme économiste au Fonds Monétaire International (FMI) à Washington.
En effet, fort de ces atouts et de cette capacité intellectuelle, Ousmane Kaba sera plusieurs fois sollicité par les institutions de Breton Wood, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) où il aura ses lettres de noblesse à la tâche. Désormais pétri d’expérience, ce grand professeur d’université décidera par la suite de se mettre à la disposition de sa nation
Ainsi en 1986 il rentrera en Guinée pour s’occuper de la restructuration de la Banque Centrale et aider à la mise en œuvre de la réforme économique et précisément du programme d’ajustement structurel avant de devenir ministre de l’économie et du plan en 1996 dans le gouvernement de Sidya Touré.
Successivement, l’ancien vice-gouverneur de la Banque centrale sera ministre de l’Economie et des finances et ministre de la Coopération internationale. Autant dire que sous le régime du feu Général Lansana Conté, l’enfant de Karfamoria servira la Guinée dans l’honneur et dans la dignité. C’est grâce à son brillant passage dans le gouvernement Sidya Touré que l’actuel député à l’Assemblée Nationale sera une deuxième fois sollicité par les institutions internationales, notamment le FMI. Intelligent et serein, le restaurateur de Kabalaba saura esquiver ces sollicitudes par sa folle envie de servir sa nation.
Cette fois, l’économiste se penchera sur l’éducation des enfants. Pour lui, aucune nation ne pourra se développer sans éducation. Ousmane Kaba se décidera de construire une école pour contribuer au développement socio-économique de sa nation. Cette école sera aussitôt construite dans la banlieue de Conakry et au quartier chic de Kaporo.
Continuant dans ses recherches et dans ses réflexions pour déterminer les besoins fondamentaux de la Guinée, Dr. Kaba comprendra très tôt le manque cruel d’universités pour accueillir les bacheliers. En commun accord avec le personnel de son école, la décision est prise pour élargir cette école et l’a transformée en université. Du coup, l’honorable Kaba fera doter la Guinée de sa première université privée et moderne, Koffi Annan.
Soucieux de rendre les diplômés de l’école guinéenne plus compétitifs sur le marché du travail, l’érudit de Bâté ne fera dans la dentelle, il prendra toutes les dispositions nécessaires pour faire de Koffi Annan une université digne de ce nom et surtout concurrentielle en y mettant tous les équipements adéquats dont une université moderne a besoin pour être prestigieuse. Pour preuve, le fondateur de ladite université offre une année supplémentaire gratuite à tous ses étudiants après les trois années de formation requises pour l’obtention de la licence.
Aujourd’hui, si les universités guinéennes livrent la licence après la troisième année, l’université Koffi Annan elle, offre gratuitement la quatrième année pour rehausser le niveau. Une des raisons pour lesquelles les sortants de Koffi Annan ont un avantage sérieux sur le marché de l’emploi.
 Véritable leader consensuel, ennemi juré de la corruption qui gangrénait notre société, cet expert en audit a été l’artisan du bouclage du rapport des audits entant que deuxième Vice-président du Comité d’Audit et de Surveillance des Secteurs Stratégiques durant la transition entamée par le Capitaine Dadis Camara et le Général Sékouba Konaté. Rappelons que ces audits ont été engagés par le gouvernement en vue d’appréhender les prédateurs qui ont enfoncé ce pays au sous-sol de la corruption, du détournement des deniers publics, de la gabegie financière, bref, dans une crise économique et sociale sans précédent.
 Au regard des qualités de cet homme exceptionnel et en appliquant l’adage qui dit que « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », ne peut-on pas dire aujourd’hui sans risque de se tromper que, dans la situation que connaissait notre pays, au moment où le Professeur Alpha Condé a ouvert des grands chantiers pour sortir la Guinée du creux, cet érudit de Karfamorya, économiste inouï, n’était-il pas incontournable pour la réussite des grandes reformes micro et macro-économiques et du développement des secteurs stratégiques de l’économie engagés par le gouvernement du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana ? C’est pourquoi, dès après les élections présidentielles de 2010, le locataire de Sékoutouréya, sans hésiter, le nommera comme ministre-conseiller chargé des questions stratégiques. Là-bas il sera le concepteur de l’antidote contre la corruption et le détournement des deniers publics ?
 Aussi, l’implication de ce paysan intellectuel dans la création de la Banque Agricole de Guinée et dans l’agriculture elle-même, en aménageant une plaine de plus de 40 hectares où il emploi plusieurs dizaines de ses congénères, n’a-t-il pas prouvé à suffisance sa détermination à assurer aux Guinéens l’autosuffisance alimentaire ? D’où l’une des raisons principales de son élection comme député à l’Assemblée Nationale le 28 septembre 2013.
En misant donc, sur un «cuirassier », pour sauver une économie ankylosée et en le présentant sur la liste nationale lors des dernières élections législatives, le chef de l’Etat a voulu bousculer ainsi tous les tabous et de mettre l’une des éminences grises de Sékoutouréya à la disposition des élus du peuple afin de déplacer le débat du champ politique dans le champ économique.
 C’est pourquoi à l’hémicycle, Dr. Ousmane Kaba, l’initiateur du dynamique programme économique de Dalaba, étalé sur dix ans, est naturellement le président de la commission financière, économique et du plan. Là où le peuple de Guinée attend de lui une participation honorable pour orienter les débats vers les intérêts supérieurs de la nation.
Babila Keita

Laisser un commentaire

Démarrer le chat
Actuguinee.org
Avez - vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contacter Actuguinee.org sur WhatsApp