Ligue 1 : des journalistes agressées par le staff technique du club flamme olympiques
Le jeudi 29 février dernier, 3 journalistes dont une femme ont été agressés physiquement et verbalement par le staff et le coach du club de football flamme olympiques après le match retard de la 4ème journée de ligue 1 contre l’AS Kaloum qui se jouait au stade de la mission dans la commune de Kaloum. Une enquête a été ouverte par la ligue guinéenne de football professionnel.
Tout est parti selon Illiassou Sadjo Diallo journalistes de compil sport 224, une des victimes quand elle et certains journalistes se sont dirigés vers le coach du club flamme olympiques pour prendre sa réaction d’après match.
« Après la rencontre on est allé prendre la réaction des coachs, nous avons commencé par celui de AS Kaloum Mandjou Diallo après nous nous sommes dirigé vers Abdoulaye Bangoura de flamme olympiques. Arrivés à son niveau nous avons trouvé qu’il se disputait chaudement avec un jeune jusqu’à se prendre le col. C’est là que j’ai décidé de prendre ma caméra et filmé. Et dès que j’ai commencé c’est là que trois membres du staff technique se sont jetés sur moi. Ils ont arraché ma perruque mes boucles. C’est la que je leur ait demandé si c’est parce que je suis femme alors que d’autres sont là à faire comme moi ? Ils m’ont répondu qu’ils ont bien fait de fermer ma gueule, il m’ont insulté avec des termes que je ne peux pas répéter. Des confrères notamment Thierno Abdoul de la radio Ndimba venu intervenir a été jeté au sol et son enregistreur détruit de même que Thierno Madjou de Kankan sport, photographe qui a été tabassé et son trépied abîmé avec la bénédiction du coach Abdoulaye Bangoura. Ce sont les supporters qui nous a porté secours », a-t-elle relaté
Cette journaliste déplore l’attitude du staff et surtout du coach de flamme olympiques qui, au lieu de recadrer à envenimer la situation
« Je suis juste déçu de voir ces comportements, de surcroît celui d’un entraîneur. Si c’était des supporters, on pouvait comprendre mais un entraîneur et son staff technique se jettent comme ça sur des journalistes et les tabassés, c’est inadmissible pour moi. Je pense que nous sommes là pour faire notre travail et s’ils ne voulaient pas que la vidéo de l’altercation soit publiée, l’entraîneur serait venu dans le calme et respect nous demander de ne pas diffuser cela on aurait compris. Les clubs et les journalistes sportifs sont complémentaires. Nous travaillons tous ensemble », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs Illiassou Sadjo Diallo et les autres journalistes annoncent avoir saisi la ligue guinéenne de football professionnel.
« On a déposé une plainte au niveau de la ligue guinéenne de football professionnel. Déjà elle a pris les choses en main parce qu’elle a déjà fait un communiqué condamnant notre agression. Maintenant on attend la suite. Nous espérons vraiment qu’elle fera son travail et va régler ce cas de figure pour ne pas que ce genre de comportement se répète dans notre football », espère-t-elle.
Pour rappel, dans un communiqué publié sur sa page officielle ce vendredi 01 mars, la ligue guinéenne de football professionnel a déploré cet incident « et condamne fermement toute violence autour de notre football et d’où qu’elle vienne. Elle en profite pour apporter tout son soutien à l’endroit de la presse sportive qui se trouve être un partenaire privilégié », peut on lire
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
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