Lettre ouverte à Amadou Camara appelé sous le nom Amadou djoulde Diallo
Lettre Ouverte À Elhadj Amadou Djouldé Diallo, Journaliste Sportif International Et Historien Guinéen, Membre Du Conseil Politique de Cellou Dalein Diallo.
Monsieur le Conseiller politique ou le griot de Cellou Dalein Diallo,
La Guinée est dans une révolution qui durera plus de 3 décennies. 60 ans presque ou la Guinée évolue de l’espérance la plus grande au désespoir le plus total culminant par la terreur la plus aveugle de son histoire.
Mais la guinée comme entité politique, administrative, économique et sociale ; nous retiendrons que dans cette entité, il a été défini de facto une politique contre l’ethnie peul à tout prix pour l’empêcher de prendre le pouvoir par le train de la révolution communiste dirigé par Sékou Touré et qui a évolué d’une autre façon après sa mort.
Mais après tout, monsieur Amadou Djouldé Diallo en votre qualité d’homme de culture et d’envergure, de personnalité reconnue comme historien guinéen africain et à l’échelle internationale, franchement je n’ai rien à vous apprendre.
En effet, Elhadj Amadou Djouldé Diallo, je ne cesserai de vous rappeler néant moins de la complexité de notre Foutah que nous avons tous en commun de père et de mère, de son histoire et de sa genèse entière ne s’emble pas échapper à bon nombre de filles et de fils de la moyenne guinée dans sa globalité. Mais dans le contexte actuel des choses, je ne me permettrai pas de polémiquer la dessus.
Au vu de la présentation par-delà les caractères et la façon dont vous vous donnez la passion de présenter à chaque fois Cellou Dalein DIALLO ou un membre de son camp comme le messie ou comme s’il était le plus noble de tous les peuls du Foutah, laisse à donner beaucoup d’inquiétudes au près de tous les fils et filles de Foutah qui ne me semblent pas une bonne trajectoire pour l’unité de tous les peuls et de la moyenne guinée en générale de Pita à Labé, de Mamou, Dalaba, Mali yimbérén, Kankalabé, télémilé, Kindia, Tougué à Koubia et Dinguiraye et entre autres…
Ne pensez-vous pas que cette charnière de défense que vous menez au près de Dalein commence à exaspérer les filles et fils du Foutah comme si les autres leaders de Foutah n’étaient pas ou ne sont pas nobles ?
Avec cette philosophie de jouer au griot tout en laissant votre déontologie et éthique journalistique de contre pouvoir, de la justice et de l’égalité pour lesquels vous êtes censés battre le pavé au sein de notre communauté et dans notre République risque de ne plus avoir de sens ?
Pourquoi apparemment pour vous, Cellou Dalein Diallo était-il plus noble que feu siradio Diallo, BAH Mamadou ou plus noble que Bah Ousmane, Bah oury, Mouctar Diallo, Bah Aliou et en fin DOYEN Elhadj BOUCAR Biro Diallo etc…?
Croyez-vous que l’approche que vous cherchez à adopter peut être utile à l’unité du Foutah ? C’est non a mon avis.
Pour votre gouverne, Cellou Dalein n’est pas plus noble que vous l’imaginer car un homme noble de Foutah se bat pour unir le Foutah dans sa diversité et respecte les principes que nos ancêtres et vrais sages nous ont dotés pour inculquer à nos enfants. Un noble ne divise pas sa communauté pour ses intérêts égoïstes.
C’est ainsi que la foi de la noblesse se repose sur la maîtrise du pouvoir et de l’autorité car « si tu veux connaître un homme, mets le devant le pouvoir, l’argent ou la femme et tu sauras qui il est ». J’aurais bien souhaité que vous cherchiez à élever le débat au niveau des valeurs et des principes.
Je vous en supplie, ne soyez pas dans la domination des puissances financières ni dans la condescendance à l’égard des autres et non plus un homme de culture non vertueux.
Mais pourquoi critiquons- nous Alpha Condé ?
En fin, arrêtons ces guerres générationnelles qui ont miné et qui risquent de miner une fois encore l’environnement de Foutah et acceptons de comprendre que la politique n’est pas une religion. Battons nous pour des hommes capables politiquement et non dans la politique politicienne qui divise pour régner et exister.
Prôner et cherchez à unir tous les fils de Foutah pour qu’on ait le pouvoir que de faire les éloges de noblesse à des personnes qui ne le méritent pas.
A retenir, je ne suis qu’un petit fils, enfant de Foutah de la lignée des Douyébhé de Pita micidé.
BAH SADOU depuis Genève (la Suisse)