Le Président de la CENI à bâtons rompus sur toutes les questions liées au chronogramme
En répondant aux questions des députés, le président de la Ceni a indiqué que « tous les commissaires travaillent aujourd’hui à la réussite du chronogramme ». Pour lui, « la loi impose le secret des délibérations ». Nous prenons toutes nos décisions en plénière. Ses décisions engagent tous ses membres. Nous n’avons que des commissaires. Mais chacun est libre de respecter son serment, souligne M. Fofana.
Aujourd’hui, tout le monde travaille sur le terrain pour la réussite du chronogramme, a-t-il insisté devant les députés.
Parlant de la participation de l’opposition, il répond « nous avons travaillé avec la participation de tous les acteurs sur le terrain à chaque opération, du nettoyage du fichier jusqu’ici et ça continue ».
Du fichier, « cette année, il sera affiché et ceux qui ne verront pas leur photo, viendront, nous allons reprendre », a-t-il promis. Et de dévoiler que « tous les récépissés existants sur le fichier ont été écrasés ».
Est-ce que tout était prêt pour organiser les élections locales en Guinée, comme l’affirme l’opposition, interroge un député ?
En 2014, la Ceni pour la qualification du fichier électoral, a répondu Bakary Fofana. Existe-t-il un ordre constitutionnel des élections ? Une autre question : « avant le nouveau code électoral, tous(les acteurs politiques) n’avaient la tête et Dieu que sur la présidentielle et les législatives. Personnellement, j’y ai travaillé lors des accords de Ouagadougou », révèle le patron de la Ceni.
Avant d’ajouter que « la loi ne fait pas référence sur les instances de base. Nulle part vous ne le verrez. Cela n’a pas été dit et la transition s’arrête à l’organisation des élections législatives ».
Pourquoi la non tenue des élections locales en 2014 ?
« En 2014, au moment où on était entrain de travailler sur le terrain, il y a eu une forte propension d’Ebola en Guinée. Nous n’avons pas pu travailler par exemple en Forêt et étions tous concernés pour l’éradication de la maladie », a répondu le président de la Ceni.
Il n’ya pas de priorisation constitutionnelle de l’ordre des élections.
La loi n’interdit pas le cumul des élections. Des coûts. Les besoins sont évalués à 550 milliards GNF contre 250 milliards prévus par le budget 2015.
De la logistique, le processus se met en place et cela continue. Les démembrements ont droit à des primes et nous allons payer de nouvelles motos, a promis l’ancien ministre des Affaires étrangères de la transition.
A l’atelier de Kindia, tous les acteurs politiques et partenaires étaient invités et tout le monde était là au départ avant que l’opposition ne se retire après.
Des anciens kits, la Ceni est disposée à les mettre à la disposition de l’Etat pour minimiser les pertes avec l’arrivée de 1300 nouveaux. Il y a même un problème de place, selon Fofana.
L’accord de 3 juillet 2013, il n’y avait eu une référence sur la tenue des élections locales.
Le rôle des délégations spéciales dans les élections?
La Ceni a 9 cadres organiques, du sommet à la base. Techniquement, juridiquement et opérationnellement, il n’ya aucune possible pour ces délégations d’intervenir dans le processus.
De l’Arrêt des opérations ?
Cela coûte extrêmement cher. Mais cela ne dépend pas de nous. C’est à l’Etat de voir. En 2013, l’arrêt des opérations en 15 jours a coûté plus de 15 milliards.
Avec gbassikolo.com
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