http://Actuguinee.org / Entamé en début de semaine par le Ministère du Travail et de la Fonction Publique, l’enrôlement biométrique des fonctionnaires de la préfecture de Labé, a pris fin dans la soirée de ce vendredi 22 septembre. Près de mille huit cents (1800) agents fonctionnaires ont été « valablement enrôlés » alors qu’au moins quarante-neuf (49) autres ont été recalés pour des anomalies détectées dans leurs différents dossiers.
Saa Samuel Ifono, chef de division des ressources humaines de la préfecture de Labé, parle des statistiques. « Pour la préfecture de Labé, il était prévu 1856 agents fonctionnaires qui devaient passer devant les enrôleurs. Au moment où je vous parle, (en attendant la fermeture de tous les sites celui du gouvernorat notamment dans la soirée), nous avons 1830 agents enrôlés. Parmi eux, il y a 49 qui ont des anomalies. C’est-à-dire les écarts d’âge sur leurs pièces biométriques et sur leurs récépissés de pré-enrôlement. Lorsqu’il y a ce problème, on ne peut pas les enrôler. Ainsi nous avons 1781 agents qui ont été valablement enrôlés qui ont aujourd’hui à Labé leurs reçus d’enrôlement », informe-t-il.
Saa Samuel Ifono demande aux fonctionnaires recalés pendant cet enrôlement de garder espoir, puisque, dit-il, leurs dossiers seront analysés à nouveau par la hiérarchie. « C’est pour la maîtrise des effectifs de la fonction publique et la maîtrise régulière de la masse salariale des agents de l’État. Combien l’État dépense ? On veut que le matricule de chaque agent ait un seul salaire. Cet enrôlement nous permettra aussi d’avoir un fichier unique au niveau de la fonction publique sur la gestion administrative. Ainsi qu’au niveau des finances, le budget de la solde, et au gouvernement également. En tant que représentant du département à la base, toutes les difficultés que nous avons rencontrés, notamment les anomalies sur les 40 agents, nous avons déjà remonté le nombre. Nous allons aussi faire la liste et la remontée à qui de droit. Les autorités compétentes vont décider. Je suis convaincu que la décision ne sera pas pour le licenciement de ces gens pour le moment, mais au contraire l’analyse de leurs dossiers en profondeur. », rassure le chef de division des ressources humaines de la préfecture de Labé
Labé, Boubacar Siddy pour Actuguinee.org