Cette manifestation des enseignants de la préfecture de Lélouma ce vendredi 9 février 2018, fait suite à la mutation en pleine année scolaire disent ils, du secrétaire général du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG), sous le magistère du syndicaliste dAboubacar Soumah.
Ansoumane Diallo comme c’est de lui qu’il s’agit dit avoir été muté dans la préfecture Mandiana par une décision signée du chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale, El Hadj Alhassane Diakité.
Le seul crime qu’il dit avoir commis est le fait de soutenir Aboubacar Soumah.
Le numéro 1du SLECG dans la préfecture de Lélouma pointe un doigt accusateur, El Hadj Ousmane Tannou Baldé, membre du bureau exécutif national du SLECG, sous Le magistère dEl Hadj Souleymane Sy Savané.
Des allégations que rejette, El Hadj Ousmane Tannou Baldé. Il déclare n’être ni près ni de loin impliqué dans la mutation dAnsoumane Diallo de Lélouma pour Mandiana.
Dans la matinée de ce vendredi 9 février 2018, les enseignants ont pris d’assaut les rues de Lélouma Centre pour protester contre cette mutation dun des leurs qu’ils qualifient d’arbitraire. Les protestataires sont partis de la place des martyrs en passant par la préfecture via le Crédit Rural jusqu’à la direction préfectorale de l’éducation.
Avec des slogans hostiles aux autorités éducatives, les enseignants mécontents demandent le rétablissement sans condition de leur collègue, Ansoumane Diallo dans ses fonctions. Ils réitèrent leur soutien à l’équipe à l’actuel secrétaire général Aboubacar Soumah, élu récemment par ses camarades syndicalistes.
Vous le savez, les syndicalistes de l’éducation sous le magistère dAboubacar Soumah menacent de reprendre dès ce lundi 12 Février 2018 leur grève suspendue il ya près de 2 mois. Ils réclament entre autres l’application du point d’indice à 1030 et la fixation du salaire de base des enseignants à 8 millions de francs guinéens.
Pour la suspension de la dernière grève, le syndicat des enseignants sous la médiation des responsables religieux de Conakry avaient posés comme préalable, le début de l’application du point d’indice de 1030 à compter de fin novembre 2017 et la poursuite des négociations avec le gouvernement.
Des préalables qui sont restés vains. Doù donc la menace de reprendre leur grève sur toute l’étendue du territoire guinéen à partir de ce lundi 12 du mois en cours. Labé, Boubacar Timbo Diallo ,Correspondant régional Actuconakry