« La rue n’est pas le domaine privilégié pour des débats politiques » Selon Sidiki TOURE

 

L’opposition républicaine continue toujours d’organiser des manifestations de rue « contre le chronogramme de l’élection présidentielle » rendu récemment public par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ces manifestations, il faut le rappeler font des pertes en vie humaine et des dégâts importants dans la cité. Face à cette situation, la cellule de communication du parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel) à travers son Directeur, Sidiki Touré a rendu publique une déclaration dans laquelle elle recadre les responsables de cette opposition dite « républicaine ». Lisez !
Déclaration
On ne parlera jamais assez du manque de patriotisme et du nanisme politique de notre fameuse opposition républicaine. Pour elle tout est éternel recommencement comme la mer, revenir à chaque moment à la case de départ. On pourrait même se demander si la confrérie des anciens premiers ministres connait ce que l’on appelle le jeu politique ? Elle l’ignore superbement c’est pourquoi elle refuse à chaque instant de faire franc jeu avec le pouvoir.
Autant nos pseudos opposants n’ont rien fait au moment où ils étaient au pouvoir, de même ils ne jouent réellement pas leur rôle de contrepoids politique dans la vie de notre nation. Pour preuve cette fameuse opposition n’a jamais apprécié les actes posés par le pouvoir pour elle, tout ce que le Pr. Alpha CONDE fait est substantiellement mauvais. Il y a lieu de se demander si c’est une opposition ou si c’est de la haine qui se manifeste dans leur façon d’agir.
Il y a que dans cette vie toutes les actions posées par un homme se capitalisent à son actif quand vient le moment de faire un jugement sur lui. Sidya, Dalen et Kouyaté ont appartenu par le passé au gouvernement de feu Général Lansana CONTE. C’est au grand dam de tous les guinéens que le nommé Sidya apparaitra dans la vie administrative et politique de la Guinée. Personne ne le connaissait auparavant comme étant un leader politique, un patriote.
Lorsque le Général a découvert sa véritable personnalité, il l’a fait descendre de son piédestal de la même manière qu’il est venu. Non content d’avoir été débarqué il se lance dans la politique en s’érigeant en leader politique comme pour dire qu’il veut régler ses comptes avec celui-là même qui l’a mis en exergue sur le plan national. On ne dira pas que c’est une ingratitude mais un tel comportement ne sied pas à la morale africaine.
Quant à Cellou Dalein Diallo, c’est Kassory FOFANA qui le révèlera au feu Général CONTE qui daignera le prendre pour lui confier de hautes responsabilités. Aucun ministre n’a aussi duré dans les gouvernements successifs de la deuxième République comme lui. Il a occupé de différents portefeuilles ministériels et jusqu’à devenir premier ministre. Pendant tout ce temps il ne portera aucune critique sur les dérives politiques du régime militaire. Lorsqu’il sera éjecté du gouvernement pour faute lourde comme le premier, il s’érigea aussi en leader politique pour combattre l’homme qui lui a permis de tout gagner.
Il est arrivé un moment où notre peuple était fatigué et dépité par le pouvoir militaire. La grande majorité du peuple nourrissait un mépris, un rejet systématique pour le régime en place. Suite aux grands événements survenus dans le pays au courant des mois de janvier et février 2007, avec l’appui de la CEDEAO et de la communauté internationale, notre pays a été sauvé au bord de son implosion. C’est dans ces conditions que Lansana KOUYATE fera lui aussi son apparition dans le contexte politique guinéen. Le degré de mépris et de haine que vouait le peuple au régime en place, a été transformé en amour, en enthousiasme pour Lansana Kouyaté. Depuis, cette liesse populaire, les bains de foule auxquels il n’était pas habitué lui montèrent la tête. Comme ses prédécesseurs il sera purement et simplement débarqué et de la manière la plus lamentable.
Tout cela pour dire que le peuple de Guinée connait tous ces leaders politiques qui aujourd’hui s’agitent et gesticulent pour la présidence de notre pays. Au moment où ces bons messieurs étaient au pouvoir c’est en ce moment qu’ils ont péché, ce qui fait que le peuple doute profondément de leur sincérité à son vis-à-vis. Si leur passé était bâti sur un socle conséquent de droiture de patriotisme et d’altruisme, ils n’auraient aujourd’hui aucune peine de se hisser très haut dans le cœur de notre peuple.
Malgré leur palmarès dans les hautes fonctions de notre pays, ils ne sont pas parvenus à battre celui à qui l’on disait « diaspo ». En hommes avertis ils devaient chercher à comprendre les raisons de cette défaite pour en tirer des leçons et repartir sur une nouvelle base. D’abord ils n’ont jamais été conscients de leur défaite. Car, sous tous les cieux ils clament la fraude alors que eux-mêmes ont été par le passé les champions de la fraude électorale, en témoignent les élections de 1993, 1995,1998. Ensuite ils se livrent à une vaste campagne de désinformation et de démobilisation en cultivant chez certains de nos compatriotes le germe de la haine raciale. Par faute d’arguments objectifs, ils posent toujours mal leurs revendications, autrement dit il ya un dessein inavoué derrière les problèmes par eux posés.
De l’insécurité : Nous prendrons la rue parce que le pouvoir n’arrive pas à prendre des mesures contre l’insécurité. Quel est le pays au monde où on ne parle pas de criminalité ? Que nos opposants nous le disent, aux USA, en France, en Allemagne, en Angleterre ou tout près de nous en Afrique du sud il ya la criminalité. Mais dans ces pays l’opposition ne descend pas dans la rue pour manifester contre le pouvoir en place. Elle agit en opposition responsable mais pas comme les nôtres le font ici, descendre dans la rue pour casser et brutaliser les paisibles populations. Le problème de sécurité n’est pas l’apanage du seul gouvernement, tout le peuple a le devoir moral de s’y impliquer. Pour preuve pendant la première République on ne connaissait pas ce problème pour la simple raison que tout le monde prenait ses responsabilités. Si aujourd’hui notre opposition républicaine par surcroit refuse d’assumer ses responsabilités, ne serait ce que proposer au pouvoir en place des pistes de solution, mais par haine ils ne peuvent pas.
En tant que force politique qui se bat pour les rênes du pouvoir qu’est ce que cette opposition a fait dans le sens de la lutte contre l’insécurité ? Rien, absolument rien. Alors que l’on cesse de manipuler les enfants d’autrui pendant que les leurs sont à l’étranger en train de se couler la vie agréablement. Quel est l’opposant qui met son fils au devant de ces sempiternelles marches ? Personne. Ils croient que ce qui s’est passé ailleurs pourra marcher aussi en Guinée, non. Notre pays est béni et tous ses ennemis trouveront leur tombeau largement ouvert. La Fatiha ne tolèrera jamais les apatrides, ceux qui veulent faire leur bonheur sur le dos du peuple. Donc nous devons comprendre que le problème de l’insécurité n’est pas la seule responsabilité du gouvernement, tous les fils de ce pays ont leur part dans ce combat contre ce fléau.
Notre fameuse opposition républicaine pose un autre problème, le chronogramme électoral. Pour elle il faut absolument tenir les élections communales et communautaires avant les présidentielles. Dans aucun pays du monde on a établi un ordre pour les élections. Il faut avoir une autre idée derrière la tête pour exiger une telle mésaventure. Le dessein de notre opposition est de passer par tous les moyens empêcher la tenue des élections présidentielles. Ainsi le mandat étant arrivé à terme, il serait désormais facile de déclarer l’illégitimité du chef de l’Etat et demander la mise en place d’un gouvernement de transition. Cette astuce ne marchera pas car la CENI réellement indépendante a engagé le processus des élections présidentielles pour le mois d’octobre 2015. La peur d’une nouvelle défaite hante cette opposition dite républicaine, après des déclarations mensongères il faut à tout prix garder la face et pour cela prendre la rue pour empêcher la tenue des élections.
C’est à ce jeu que se livre notre opposition, elle refuse de jouer le véritable jeu démocratique, elle veut se servir de la haine pour assouvir sa soif de conquête du pouvoir. La violence ne résous pas les problèmes d’une nation, la véritable solution est le dialogue. La rue appartient à une catégorie sociale, celle des hors la loi sociaux et des loubards. La rue n’est pas le domaine privilégié pour des débats politiques. L’hémicycle est le meilleur endroit pour le combat des idées. Mais que dire d’une opposition qui fait la politique de la chaise vide à une session parlementaire ? Est-ce là une manière de récompenser les paisibles citoyens qui leur ont accordé leur confiance ? C’est une démission, un manque de responsabilité de la part de cette opposition qui a une soif effréné du pouvoir.
L’opposition doit être au service de la nation non contre cette nation. Il ne sert désormais à rien d’engager une quelconque violence dans notre pays, le combat politique se fait avec la force des idées et des arguments. Les actes posés par le gouvernement de la troisième République sont devenus une raison de choisir et d’adhérer au programme de société du Pr. Alpha CONDE. Le peuple a compris et bien compris, la politique du changement des nouvelles autorités. Depuis plus de cinquante années d’indépendance, les réalisations faites dans cette première mandature du Pr. Alpha CONDE sont rassurantes. Le peuple ne rêve plus qu’au bonheur, celui qu’il a toujours espérer et qu’on lui a refusé. Il ne se laissera plus trompé par ses mauvais fils qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes.
Les manifestations de rues sont les signes tangibles de l’impuissance et de la déconfiture de cette opposition aux abois. C’est pourquoi la loi sera appliquée dans toute sa rigueur contre les fauteurs de troubles. La manifestation est un droit accordé à toutes les formations politiques, mais elles ne doivent pas entrainer ni la violence ni la mort d’hommes. Combien d’innocents ont-ils été conduits à la mort par la soif de pouvoir de nos fameux opposants. Lorsqu’ils parlent de marche pacifique, ils se livrent à la casse et au trouble à l’ordre public. Ils n’hésitent pas aussi à s’attaquer aux forces de l’ordre en les blessant grièvement et parfois mortellement. Peut-on croire à des gens qui invoquent le malheur pour leur peuple ?
Aujourd’hui notre jeunesse doit prendre ses responsabilités en refusant de servir des apatrides, en refusant d’être des boucs émissaires et la chair à canon. Elle doit refuser de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre. Son avenir seul doit la préoccuper, et cet avenir ne peut se réaliser que dans la paix et la quiétude sociale. Plus règnera la paix dans notre pays plus le chômage et la pauvreté s’éloigneront de notre peuple. Donnons nous la main pour construire notre pays, consolider les bases de notre nation qui est une et indivisible.
Ensemble, nous pourrons surmonter tous les obstacles a notre développement économique, politique, culturel et social.
Sidiki TOURE ,Président de la cellule de communication du RPG Arc-en-ciel

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