<< J’injecte sur toutes les parties du corps humain. Par exemple, quelqu’un qui souffre d’une hépatite, je l’injecte dans le ventre. Je dis bien, dans le ventre, sur les côtes…Partout où la maladie se situe, pour être un peu plus éfficace, il faut s’approcher de là-bas.
La distance que la solution médicamenteuse va parcourir sera un peu raccourcie par rapport à injecter toujours sur les fesses >>.Ce sont les propos de Mory Kourouma, un agent vétérinaire diplômé de l’école « Valéry Giscard d’Estaing » de Faranah.
Mais au fil des ans, i’homme s’est spécialisé en médecine humaine.Aujourd’hui, ce vieux briscard âgé de 65 ans, dispose d’une clinique sise au quartier Brèkina dans la commune urbaine de Kankan où il dispense également depuis près de 10 ans, des cours pratiques à l’intention des étudiants sortants des écoles de santé communautaire, dans le traitement des maladies comme l’épilepsie, la méningite ou encore l’hépatite.<< Je loupe difficilement compte tenu du temps que j’ai exercé.
Et si je loupe, desfois j’appelle les sujets malades ou leurs tuteurs pour référer par exemple à l’hopital central >> rassure Mory Kourouma.Cet infirmier aux pratiques atypiques aux yeux de nombreux medecins affirme s’être inspiré des chinois en plus d’autres formations post académiques, histoire d’établir un pont entre les pratiques anciennes et celles d’aujourd’hui.<< J’ai vu les Chinois d’abord.
Quand vous durez dans le travail, vous avez plus d’expérience.
La medecine d’aujourd’hui est plus moderne que celle d’hier mais, ce qui est plus garantie, c’est la médecine d’hier basée sur les livres. J’ai des ordinateurs avec moi.
Quand tu es calé ,toute suite ,tu peux proceder aux recherches mais, le livre est éternel >>, a recommandé notre interlocuteur à la nouvelle génération de médecins.