Ce chef de famille est nuitamment sorti ce samedi, 14 décembre, pour aller danser dans une boite de nuit sise à proximité du foyer familial. Sur le chemin du retour à la maison vers 2 heures du matin, il est arrêté en cours de route par les agents de la gendarmerie en patrouille. Il se fit identifier, mais malgré tout ont lui force de s’embarquer dans le pick-up. Et, ce qui devait arriver, arriva.
Suivra une bagarre entre lui et les gendarmes, bagarre au cours de laquelle, la dent d’un agent fut arrachée. Aussitôt, huit gendarmes se ruent sur lui en l’assenant des coups de pieds et de matraques dans tous les sens, et durant toute la nuit. Relâché le matin, la victime marche à pied de l´escadron jusqu´à la maison sise au quartier ‘’Sogbé-Gare’’, environs 2 km. Demandée par la famille, il explique les faits avant de demander l´eau pour se laver, puis il rentre dans la chambre de sa maman où il succombera quelques minutes plus tard sur le lit de sa maman.
Alertée, la population se mobilise et prit la direction de l´escadron mobile pour demander les comptes. Il aura fallut l’intervention du général Bourêma Condé pour éviter le pire en promettant que lumière sera faite et que justice sera rendue. C’était en présence du maire Fodé 4 Kouroumah, les cadres du RPG-Arc-en ciel en la personne de Solo et Manden Sékou Traoré ainsi que les représentants de la jeunesse.
En somme, pour la population de Kankan, la victime est un mort de plus. Pourtant, dans un communiqué diffusé sur toutes ondes des radios privées de la région, il avait dit que toute personne ayant une carte d´identité doit être relâchée tout simplement après son contrôle. En réalité, cette affaire relève de plusieurs autres meurtres commis par la gendarmerie sans jugement ni suite. La brutalité de cette gendarmerie est connue de tout kankan.
Affaire à suivre ….
