Kaléta est là, Alpha ça nous va : Désarroi de l’opposition guinéenne face à la déferlante Condé en route vers sa réélection
La campagne électorale en Guinée entre dans sa dernière semaine et le constat est là concernant les candidatures à l’élection présidentielle du dimanche 11 octobre 2015 : d’une part, un Président sortant, auréolé de ses importantes réalisations, dont Kaléta, impactant positivement la vie de ses compatriotes et drainant les foules, acquises à sa cause, partout où il passe sur le territoire national ; d’autre part, une opposition en plein désarroi face à cet impressionnant bilan du Président de la République que 50 ans de gestion publique à laquelle, elle opposition a participé, n’ont pas permis de réaliser. Face à leur impuissance de rallier les Guinéens à leurs discours, ces opposants s’adonnent à la méthode éculée du dilatoire en demandant le report du scrutin du 11 octobre 2015, mais aussi de mensonges, de suscitations de tensions et de promesses à tout vent dont la fiabilité ne résiste pas à leurs responsabilités dans la mauvaise gestion du pays, ayant conduit les Guinéens à leur tourner le dos lors du 1er scrutin véritablement démocratique en 2010. On en aurait souri de ces comportements ubuesques, tant il n’est pas facile de demander à un peuple, sorti de l’ombre pour la lumière grâce au Président Alpha Condé, de retourner à la situation de prévarication et d’impéritie de ces opposants qui l’avaient plongé dans les ténèbres. On en aurait souri si l’enjeu de ces élections n’était pas vital pour le devenir de toute une Nation. Flagrant délit de mensonges Le candidat de l’UFR, Sidya Touré, illustrait ses premiers messages télévisuels d’images de gens dans la misère, agrémentées de son slogan « on est fatigué ». En réalité, il a procédé à un montage grotesque d’images ne correspondant pas à la mandature du Président Alpha Condé, car l’une des personnes figurant dans cette image est décédée depuis longtemps, bien avant l’arrivée aux responsabilités du Président Alpha Condé en 2010. Il s’agit du sieur « Gaucho » du groupe des « Doudoudada » à MANQUEPAS. Du coup, la misère constitutive du fondement de ces images, que le candidat Sidya Touré attribue au Président Alpha Condé, découle au contraire de la gestion antérieure à ce dernier, c’est-à-dire que c’est une misère provoquée par la gestion de ces opposants guinéens dont Sidya Touré est un des éléments, misère ayant contribué sans doute au décès de ce monsieur qu’il a voulu ressusciter pour ses intérêts personnels. Il s’agit là d’un flagrant délit de mystification ne reculant même pas devant le respect de la mémoire de disparus. Mais il s’agit par ailleurs d’un aveu, malgré lui, d’impuissance dans la résolution des problèmes de développement des Guinéens, car ce candidat dénonce la misère et son corollaire du « on est fatigué » que lui-même a engendrés et qu’il veut attribuer à autrui par effraction. Cela contribue à dessiller davantage les yeux des Guinéens sur un tel candidat évoluant dans du faux et dans l’usage du faux →Peut-il encore être crédible dans ses différents faits et gestes ! Un autre aveu d’impuissance du camp de ce candidat Sidya Touré face à la déferlante Condé, c’est la déclaration de son allié Arribot lors de leur meeting du samedi 3 octobre 2015 sur le boulevard Telly Diallo à Sandervalia dans le Kaloum, consistant à dire qu’ils privilégient plus l’intérieur du pays où l’allié Arribot assure qu’ils sont plus présents là-bas ! Pour mieux comprendre cette déclaration, il faut souligner d’une part, qu’il y avait peu de monde à leur meeting, ce qui a dû refroidir les ardeurs et conduire à une telle déclaration, d’autant plus que la plupart des gens assistant à ce meeting étaient des individus qu’on a fait venir hors du Kaloum, car à la fin du meeting ils étaient plus préoccupés à regagner les cars qui devaient les reconduire dans leurs localités hors Kaloum que de prolonger leurs retrouvailles, et l’évacuation des lieux s’est faite en moins de 10 minutes. D’autre part, il faut souligner que le jeudi 1er octobre 2015, toujours au même endroit au boulevard Telly Diallo, à Sandervalia dans le Kaloum, le RPG Arc-en-ciel avait organisé un meeting immense, avec une gigantesque vague jaune reflétant les couleurs de ce parti, avec la présence effective du Président de la République Alpha Condé qui a brillamment galvanisé les foules qui ont promis le « 1 coup KO ». Après le meeting, il a fallu environ 1 heure de temps pour évacuer les lieux, tant la foule était nombreuse, beaucoup de participants restant d’ailleurs sur place pour prolonger cette fête de retrouvailles, au son de musiques entrecoupées des nombreuses réalisations du Président Alpha Condé égrenées tout au long de la mobilisation. On comprend mieux les déclarations d’impuissance du camp Sidya Touré. Impuissance et usage de faux, la comparaison est-elle tenable face au Président Alpha Condé ? Assurément non : Kaléta est là, Alpha ça nous va. Surenchères vers des tensions Il s’agit d’une autre forme d’aveu d’impuissance, et là c’est le camp Cellou Dalein Diallo qui y excelle. C’est assez classique, quand on sait que l’on va perdre une compétition, on essaie de la perturber, de l’annuler à l’image de ce proverbe sénégalais qui dit « ce couscous, je ne peux pas en manger, mais je vais y verser du sable en le rendant immangeable ». En effet, on ne peut comprendre autrement des déclarations du genre « cette fois-ci, on ne va pas nous voler notre victoire » comme le fait le candidat Cellou Dalein Diallo, faisant allusion au scrutin de 2010 sur lequel on pourrait en dire d’ailleurs sur les conditions de son score du 1er tour. Faut-il expliquer à ce candidat qu’un second tour d’élections politiques n’est pas pareil à un 2e tour ou épreuves orales ou épreuves de rattrapage d’un examen du baccalauréat par exemple, où on conserve les points acquis au 1er tour, cherchant juste les points manquants pour avoir la moyenne synonyme de réussite ! Qu’on se le dise clairement, quand on est dans un second tour de scrutin politique, on recommence à zéro, il n’y a pas de points à conserver, donc tout peut être possible pour les 2 qualifiés du second tour, d’où des retournements de situation qu’on observe ça et là, et pas seulement en Guinée. Il convient donc d’être à la hauteur des responsabilités nationales que l’on prétend pouvoir incarner, d’éviter les procès d’intention et de s’engager résolument dans la voie démocratique de conquête du pouvoir et non de jouer aux boutefeux, car il n’y a pas de victoire dans cette voie de conquête du pouvoir. Mais au fond, en faisant une analyse comportementale plus fine du candidat Cellou, ne s’agit-il pas d’un combat interne de survie personnelle afin de conserver toujours la tête du parti UFDG après sa débâcle électorale en vue ! Face à son incapacité à fédérer la Nation Guinéenne, il ne serait en effet pas surprenant qu’il soit poussé vers la sortie, et pour parer à une telle éventualité, il est généralement de bon ton de faire endosser la responsabilité de son échec à des facteurs exogènes prétendument ligués contre soi. Dans tous les cas cependant, ce genre de fébrilité est un signe d’impuissance, mais il est vrai que c’est le Président Alpha Condé qui est en face, et là la comparaison n’est pas tenable : Kaléta est là, Alpha ça nous va. Promesses suscitant l’incrédulité C’est le champ de prédilection de l’opposition et on peut considérer que c’est de bonne guerre, à telle enseigne que l’on voit l’opposition user de faux pour en faire accroire au peuple, comme déjà mentionné, mais encore obligée, comme le fait le candidat Lansana Kouyaté, de jurer pour qu’on accorde foi à ses promesses. C’est dire qu’il doit lui-même sentir qu’il n’est pas crédible. Mais le peuple n’est pas dans la crédulité et le peuple n’oublie pas en effet qu’il a été Chef de Gouvernement devant gouverner par définition, d’où il a déjà gouverné le pays et avait l’occasion de mettre en œuvre les mirobolantes promesses qu’il est en train de faire. Ignorance de la gouvernance d’Etat C’est le paradoxe de candidats de l’opposition qui briguent la magistrature suprême, mais qui ne savent ni ce que c’est d’être un Homme d’Etat, ni comment on gouverne un pays. C’est le cas du candidat Faya Millimouno qui reproche vivement au Président Condé de « considérer Ebola comme une opportunité pour la Guinée ». Encore un gros mensonge pour tromper le peuple et le rallier à ses discours, mais ça ne passera pas. En effet, le Président Alpha Condé n’a jamais considéré Ebola comme une opportunité pour la Guinée, par contre il a dit que l’on va transformer Ebola en opportunité, et il a raison. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie tout d’abord que notre pays a été attaqué par cette maladie Ebola, et en réponse le Président Alpha Condé et son Gouvernement notamment ont mis en œuvre toutes les mesures de lutte contre Ebola, en termes de sensibilisation des populations, de prévention, de mise à disposition d’infrastructures et d’équipements sanitaires, de mobilisation de fonds à l’international, etc., et tout cela s’est traduit par les succès actuels contre cette maladie, sans pour autant dormir sur ses lauriers car le 0% Ebola doit pouvoir être tenu sur la durée. Est-ce que cela signifie ensuite que l’on doit se croiser les bras, se résigner ?→Non. Et le Président Alpha Condé a parfaitement raison de vouloir transformer cette situation, sur laquelle il a agi de façon appropriée en amont, en opportunité en aval. Le dictionnaire définit l’opportunité comme suit : « occasion favorable, qualité de ce qui est opportun ». Le terme opportun, toujours dans le dictionnaire, est défini comme suit : « qui convient au temps, aux lieux, aux circonstances ». Mais alors, qu’est-ce qu’il y a de répréhensible de vouloir partir de cette situation pour la transformer en opportunité ou « occasion favorable » pour, non pas chanter et danser par exemple en nous glorifiant d’être venus à bout d’Ebola, mais ancrer en nous les règles élémentaires d’hygiène qu’on a tendance à négliger (se laver les mains par exemple), développer nos structures sanitaires, y compris la formation du personnel médical avec les fonds recueillis grâce à l’action agissante du Président de la République, etc. Ce moment de lutte contre Ebola n’est-il pas opportun pour cela, c’est-à-dire ne « convient-il pas aux circonstances » induites par cette maladie ! L’ancien dirigeant d’entreprise et banquier français Antoine Bernheim disait : « Le génie, c’est de savoir saisir les opportunités ». Il en découle que le Président Alpha Condé, en saisissant cette situation pour la transformer en opportunité est un génie. Au contraire, le candidat Faya qui n’a pas cette capacité de perception, ne va pas être accablé outre mesure, car il n’est pas donné à tout le monde d’être un génie ; on va cependant souligner quand même que Faya est loin, mais alors très loin d’être un Homme d’Etat. La preuve supplémentaire, son ignorance de la conduite d’un pays. Il trouve en effet que la règle de l’égalité est brisée car lors des fêtes d’indépendance tournantes, on alloue plus de moyens à telle région au détriment de telle autre. Il faut tout d’abord souligner que c’est bien le Président Alpha Condé qui a initié ces fêtes tournantes, ce qui se traduit notamment par des investissements concourant au développement de la région d’accueil d’une telle fête, d’où le Président Alpha Condé est imbu de ce principe d’égalité car chaque région sera concernée par la fête d’indépendance. Ensuite, il faut savoir que le principe d’égalité n’est pas exclusif du principe d’équité. On peut par exemple considérer un homme de taille et de corpulence standards à côté d’un géant de grande corpulence ayant tous les deux soif; ainsi 1 verre d’eau peut suffire à l’homme standard, tandis que pour le géant, il faut une grande bouteille d’eau. Ils n’ont donc pas la même dotation en eau, d’où une inégalité, mais en apparence seulement, car ils ont été traités également dans la réponse au besoin d’étanchement de leur soif ; chacun a eu sa dotation de façon équitable, et le résultat atteint de part et d’autre est le même. Enfin, il y a ce que l’on appelle « les arbitrages » à partir par exemple de dotations naturelles faisant que telle région à potentialités touristiques pourrait se voir attribuer des moyens supplémentaires pour l’implantation d’une école hôtelière par exemple devant bénéficier à tous les candidats de la Nation intéressés par une telle formation, à partir par exemple d’éléments de cohésion sociale (réponses apportées aux manifestations des bonnets rouges bretons en France en 2013 par la mise en place d’un pacte d’avenir pour la Bretagne, attribution à la région Casamance en proie à des poussées irrédentistes au Sénégal de la 2e ville ayant abrité la coupe d’Afrique des Nations de football en 1992, etc.) pour le bénéfice de la Nation concernée. En définitive, cette ignorance de principes élémentaires de conduite d’un Etat nous éclaire davantage sur l’incurie de ce candidat Faya, entre autres, prétendant vouloir diriger notre pays. Alpha Condé l’espoir Face à cette opposition, le peuple de Guinée montrera qu’il est un peuple mûr, à l’instar du peuple allemand par exemple où le débat actuel au sein de l’opposition SPD est de savoir si elle doit présenter ou non un candidat à l’élection nationale de 2017, si la Chancelière Angela Merkel décide de se représenter, tant il est admis que la Chancelière élue en 2005, puis réélue en 2009, à nouveau réélue en 2013 (tiens, tiens, ça fait penser aux débats sur la limitation des mandats, mais on y reviendra à temps opportun) l’emportera à coup sûr en 2017 si elle se représente. C’est quand même édifiant de la lucidité d’un peuple vivant les avancées obtenues sous la direction de son Chef. La Guinée, sortie de l’obscurité par la lumière de l’homme de Kaléta, s’inscrira dans la même logique d’évidence que les Allemands envers leur Chef, et cela se voit sur le terrain à travers les foules de militants, de sympathisants en déferlantes jaunes, signes de foules d’adhésion, ce qui est différent des publics anonymes c’est-à-dire non identifiables en termes d’adhésion véritable, que l’on peut voir chez certains opposants. Le 11 octobre 2015, réalisons donc le vote d’évidence pour le Président Alpha Condé. Retirons donc notre carte d’électeur pour cela. Kaléta est là, Alpha ça nous va. Ibrahima Sory KEÏTA,Militant RPG/AEC Economiste – Expert consultant ]]>