http://Actuguinee.org / La rentrée des classes prévue au mois d’octobre prochain, risque d’être perturbée si rien n’est fait. Le Collectif des Professionnels de l’Éducation et de la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée, décident de tenir des sit-in devant les DPE et les mairies le lundi 18 septembre 2023 sur l’ensemble du territoire national. Ce collectif d’enseignants contractuels exige de l’État le paiement des arriérés des neuf (9) mois et les douze (12) mois de prime.
Joint ce jeudi 14 septembre 2023, par la redaction de votre quotidien en ligne Actuguinee, Alseny Mabinty Camara, coordinateur national des enseignants contractuels de Guinée se dit déterminer à aller au bout de leurs revendications car dit-il, le gouvernants refuse d’honorer leurs engagements.
« Nous avons décidé après avoir épuisé toutes les formes de revendications jugées nécessaire d’organiser des sit-in le lundi 18 septembre devant les mairies et DPE en vue d’exiger de l’État le paiement de nos arriérés avant l’ouverture prochaine des classes. Si toutefois l’État ne respecte pas son engagement pris vis-à-vis des enseignants contractuels c’est-à-dire, honorer le paiement des arriérés des 9 mois de salaire et les 12 mois de prime doivent être intégralement payés avant le retour de tous les enseignants contractuels en situation de classe », a-t-il brandi
Tant que les raisons pour lesquelles nous revendiquons ne sont pas accomplis à 100 %, faudrait pas que quelqu’un reprenne le chemin de l’école
Alseny Mabinty Camara invite par la même occasion tous les contractuels à être sereins et ne pas céder aux tentations.
« J’invite les enseignants contractuels à être très vigilants par rapport à la manipulation des autorités car ils vont attendre à quelques jours de la rentrée ou à quelques heures de la rentrée pour convoquer les enseignants à aller chercher un ou deux mois de salaire. C’est une façon de nous inciter à reprendre le chemin de l’école. Ils sont toujours passés par ces esprits dilatoires pour nous faire revenir en classe. Mais cette fois-ci que chacun de nous puisse prendre ses responsabilités et dire stop à cette façon de faire du gouvernement. Donc tant que les raisons pour lesquelles nous revendiquons ne sont pas accomplis à 100 %, faudrait pas que quelqu’un reprenne le chemin de l’école », a lancé le coordinateur.
Mariame Diallo pour Actuguinee.org