Monsieur Akoumba Diallo, ‘’Consultant’’ en Mines de son état, prend sa carte de l’UFDG. Quelle surprise ! Mais ne devrait-on pas préciser : prend « enfin » sa carte de l’UFDG ?
Sérieusement, voici l’illustration même de l’imposture permanente de l’intelligentsia guinéenne. Ce club bien-pensant des élites de notre pays qui croient berner le peuple alors que leur jeu se lit comme au travers d’un verre de cristal.
Voici quelqu’un qui a voulu faire croire à des milliers de guinéens qu’il était un consultant neutre et impartial, spécialisé dans les mines. Il écumait les plateaux télés, les studios de radios et les sites en ligne en critiquant vertement la politique minière du régime Alpha Condé. Face à des auditeurs profanes et des animateurs aussi incultes qu’aveuglés de sensationnel, Akoumba Diallo a utilisé tous les subterfuges du langage biaisé, de la mauvaise foi et de la désinformation pour dire tout le mal qu’il pensait des projets miniers guinéens ; allant jusqu’à contester le bien fondé du combat contre BSGR.
Piètre journaliste avec un niveau intellectuel dégoutant, ce garnement qui peut bavarder plus qu’écrire, ne saurait aligner correctement des mots dans une phrase. Amenez le à une dictée élémentaire et vous serez surpris d’être horrifiés.
Plus grave a été le mal qu’il a fait ou qu’il a tenté de faire contre la Guinée en tant que membre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Cette norme, créée pour évaluer la transparence dans la gestion des ressources minières d’un pays, impose une série d’exigences pour que ce pays puisse être considéré comme étant « conforme », c’est à dire exempt de corruption et faisant preuve de bonne gouvernance. C’est une vitrine qui témoigne du sérieux d’un pays et qui, par conséquent, encourage ou dissuade les investisseurs.
Les cadres du Ministère des Mines se souviendront longtemps des manœuvres et prises de position du politicien déguisé, Akoumba Diallo, pour torpiller les rapports ITIE présentés par la Guinée. Et encore, ils ne savent que ce qu’ils ont vu. « Dieu seul sait ce qu’il tramait en coulisse », comme l’avoue l’un d’entre eux. Combien sont-ils les Akoumba Diallo à Human Right Watch, Transparency International, Amnesty International, Reporter Sans Frontières, etc. ?
Encore une bonne leçon pour ces ONG internationales qui n’ont pas le discernement nécessaire pour choisir des partenaires ou des représentants véritablement neutres et objectifs. On a vu ce que cela donne avec les organisations de défense des droits de l’Homme ou de journalistes ; et la liste est longue. Au moment où les imposteurs n’arrivent plus à contenir leurs pulsions corporatistes ou identitaires, les défections-démissions et les ralliements-adhésions vont en se multipliant. Les Guinéens ne sont pas au bout de leur surprise, car il est dans la logique de l’imposture que l’imposteur pose un jour l’acte qui le révèle tel qu’il est.
Espérons que Tony Blair, fondateur de l’ITIE, retiendra la leçon quand il lira que son évaluateur Akoumba Diallo a décidé de rejoindre l’UFDG parce qu’il a été « convaincu par quelques valeurs de monsieur Cellou Dalein Diallo et de son entourage. ». Merci de préciser lesquelles Monsieur Diallo Akoumba.