Grève : Des employés de la société de transport Albayrak arrêtés par la gendarmerie seraient arrivés à la maison centrale de Conakry (Aboubacar Fofana, SG des travailleurs)
http://Actuguinee.org / Jusqu’ici gardés-à-vue à la gendarmerie de matoto, des travailleurs de la société Albayrak arrêtés hier suite à la grève déclenchée pour l’amélioration de leurs conditions de vie à savoir : la signature de contrats de travail , une prise médicale, l’augmentation de leurs salaires à hauteur de 100 % , l’immatriculation de l’ensemble des travailleurs à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, le départ de la directrice de la communication de la société Albayrak pour ses agissements contre les travailleurs » seraient arrivés cet après midi à la maison centrale de Conakry.
C’est en tout cas, l’information confirmée par le secrétaire général des travailleurs de la société Albayrak joint par notre rédaction.
A la question de savoir quels sont ceux qui conduisent ces bus dans la rue de Conakry pendant qu’ils sont en grève ?
M Aboubacar Fofana reste ferme et soutient mordicus « que sa direction a recruté des chauffeurs d’ailleurs à hauteur de 50 000 FG / Jour pour dit-on masquer le temps de la grève. » Et »c’est ce que je trouve bizarre et paradoxal, comment peut-elle dégager un tel montant par chauffeur et par jour pendant que nous ne demandons pas de la mer à boire. Regrette-il au bout du fil.
Au niveau de la direction de la société Albayrak, la responsable de communication affirme et croit comme du fer à l’échec de la grève
Aux dires de Mme Diana «Il n’y a pas de grève à Albayrak. Comme hier, les gens sont venus travailler ce mardi. Ce n’est pas nous qui avons demandé aux gens de venir travailler. Les bus roulent, le personnel est là. C’est pour cette raison que je dis qu’il n’y a pas de grève »
A la question de savoir si elle est courant de départ précipité des travailleurs arrêtés hier pour la maison centrale de Conakry.
Mme Diana reste évasive et se confie en ces termes « Moi, je suis responsable des employés qui sont dans le garage. Ce qui se passe à l’extérieur du garage ne m’intéresse pas trop. Les gens sont venus travailler hier. Aujourd’hui aussi, c’est la même chose. Mais, malheureusement, ils ont endommagé dix de nos bus. Je ne sais pas qui les a faits. C’est malheureux parce que ce ne sont pas les bus de la Turquie, mais des bus du peuple de guinée » A-t-elle regretté à son tour.
Nos multiples tentatives de joindre la gendarmerie de Matoto sont restées vaines.