Fraude électorale : Le voleur qui crie au voleur,l’UFR la main dans le sac

Cheik Mohamed Diaw, membre du directoire de campagne de l’Union des forces républicaines (UFR) a été appréhendé, la main dans le sac, en train de confectionner des bulletins de vote dans son imprimerie sise à Coléah, dans la nuit du 7 au 8 octobre 2015. L’imposteur, ancien musicien reconverti dans l’imprimerie, est connu pour son militantisme démesuré au sein de l’UFR. Selon l’UFR à travers son porte-parole, Mohamed Tall (qui vient lui aussi d’être interpellé par la gendarmerie) ces bulletins de vote sont des spécimens à l’intention de leurs militants afin de leur apprendre comment voter. Soit, mais il n’est écrit, comme le veut la loi en la matière, nulle part sur ces bulletins le mot ‘’spécimen’’. C’est comme si vous imprimez des billets de banque pour une utilisation quelconque sans mettre le mot ‘’spécimen’’. Au demeurant, la confection des bulletins de vote relève de la CENI qui en est le dépositaire et nulle autre personne ou entité ne saurait s’en approprier. Mohamed Tall s’est vite exprimé et a prouvé que son parti était au courant de la confection illégale de ces bulletins de vote dont le but criminel est de bourrer les urnes. Et son président, Sidya Touré, devrait en répondre. Ailleurs ce parti aurait été immédiatement mis hors course. Tout comme l’UFDG qui a commis la forfaiture d’envoyer un gangster à la CENI, Saikou Yaya Diallo, dans le but de saboter le site central de l’institution. Il avait pour mission de tripatouiller le serveur central de la CENI dans le but de décrédibiliser le fichier électoral donnant ainsi raison à l’opposition qui parle de dysfonctionnements. Il a pour ce faire saboté le site principal en transférant les électeurs d’une zone à une autre géographiquement éloignée souvent jusqu’à 100 voire 200 kilomètres. Il a été démasqué et arrêté, le fichier désormais assaini. Cet autre imposteur avait été introduit à la CENI par Hadja Biya Diallo, représentante de l’UFDG au sein de l’institution. Par cette ‘’roublarderie’’ puante et incroyablement abjecte, les deux partis politiques se sont décrédibilisés aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Les deux candidats, Dalein et Sidya, qui crient à la fraude ont été eux-mêmes pris à leur propre piège. Comment des meurtriers électoraux comme les deux tristes personnages cités plus haut peuvent-ils un seul instant penser à diriger ce pays ? En réalité, ils ont été rattrapés par leur passé de faussaires. L’un pour avoir admirablement et ‘’arsènelupènement’’ détourné les deniers publics, l’autre pour avoir eu le don d’ubiquité de naitre en même temps à Dimbokoro en Côte d’Ivoire et à Kolon en Guinée. D’ailleurs dans son dossier déposé à la Cour constitutionnelle, il y est écrit qu’il est né en Côte d’Ivoire. Chassez le naturel, il reviendra au galop, dit-on. Alors laissez ces messieurs crier à la fraude, le peuple de Guinée et la Communauté internationale savent désormais à quoi s’en tenir. La preuve ! Dr. Mohamed Camara]]>