La retraite prématurée des footballeurs du célèbre HAFIA dans les années 80, a précipité le football guinéen dans les méandres d’une morosité indescriptible. Jadis au sommet du football continental avec le premier triplé de son mythique et légendaire club le HAFIA. Durant des années le peuple de Guinée sera sevré de victoires lors des grandes joutes continentales. Les quelques éclats de résultats réalisés s’estompaient dans des défaites hâtives à cause du marasme engendré par la mauvaise gestion des instances sportives d’alors.
Ni la sélection nationale, ni les clubs ne réussissaient plus à faire amende honorable dans les compétitions continentales et même sous-régionales. Les équipes guinéennes étaient devenues un tambour commun pour nos voisins immédiats, ceux là même qui tremblaient d’effroi au seul nom du HAFIA CLUB. Le football guinéen était alors devenu un abonné du premier tour et cela dans toutes les compétitions africaines. Le championnat national était escamoté et il ne bénéficiait d’aucune considération de la part des autorités sportives d’alors. L’insipidité de ce championnat a entrainé le départ de certains jeunes footballeurs pour les championnats étrangers.
Malgré leur dévouement et leur engagement à jouer pour la sélection nationale, cela ne suffisait pas car, les responsables sportifs étaient plutôt axés sur leur intérêt personnel que sur l’avenir du football guinéen. Il y aura la formation des clans au sein de notre sélection, chose qui compromettait dangereusement les victoires de notre onze national. Aussi la manipulation des primes de sélection à laquelle était subordonné le choix d’un joueur. On choisissait pour se faire les poches et non pour assurer la victoire de notre équipe nationale.
C’est grâce à l’arrivée de cet homme providentiel que le football guinéen a repris du poil de la bête. Malgré les adversités et les coups bas de l’ancienne équipe dirigeante, Antonio SOUARE a prouvé par sa sagesse, son amour pour le football et par son patriotisme son attachement indéfectible à la cause de ce sport roi. Il démontrera ainsi que pour lui, le football est une passion et qu’il n’a pas attendu pour devenir riche à l’aimer et à le pratiquer.
Par sa perspicacité et son dévouement, Antonio gagnera son combat contre ses adversaires qui ne voulaient pas de lui dans cette instance sportive. Ceux qui avaient transformé la FEGUIFOOT en vache laitière, furent contraints à quitter les commandes et avec les manières que tout le monde connait. Des injures, des intimidations et même des imprécations ont inondé les premiers jours de l’ère Antonio SOUARE. On dit souvent :
- Celui qui sait qu’il sait, est un savant
- Celui qui ne sait pas qu’il sait, peut savoir
- Mais celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, est un âne à abattre.
Aujourd’hui il est question de choisir un Président pour la FEGUIFOOT, deux possibilités s’offrent alors aux membres statutaires de ce congrès électif : renouvelé le mandat de l’actuel Président, ou choisir un nouveau Président. Comme toujours on procèdera à un vote pour le choix du futur président. Il y aura alors la confrontation des bilans et des perspectives d’avenir des différents candidats.
Pour être franc, entre Antonio SOUARE et KPC, il n y a pas match, ils sont tous guinéens mais ils diffèrent par leur personnalité, leur connaissance du monde du football et leur détermination à assurer son devenir. Les 90% des guinéens consulté de Conakry à Yomou reconnaissent l’impact positif de cet amoureux du football qu’est Antonio SOUARE, véritable mécène.
- Avec lui, notre pays a connu le professionnalisme dans le football ce qui engendrera d’ailleurs la naissance de la ligue Guinéenne du football professionnel.
- Avec lui le championnat guinéen est devenu un véritable championnat pour la promotion de notre football local.
- Depuis son arrivée à la tête de cette instance sportive, des progrès pas des moindres ont été réalisés. Les catégories ont émergé dans le football et elles ont acquis ces dernières années une notoriété continentale.
- La sélection locale a participé trois fois successivement au CHAN et les résultats engrangés témoignent de la qualité et du niveau de notre football.
- Le HOROYA club est devenu aujourd’hui l’un des meilleurs clubs africains. Sa prestation sur la scène continentale a permis au pays de gagner quatre places dans les compétitions africaines de la CAF. Cela est à l’actif de cet homme providentiel. Quel autre pays de la sous région est arrivé à une telle performance ?
- L’Etat n’a jamais subventionné les clubs du pays. A chaque année, Antonio SOUARE met ses propres moyens financiers pour le démarrage du championnat de ligue 1 et 2.
- Un des joueurs étrangers dit qu’il est préférable de jouer au HOROYA en Guinée que d’aller dans un club européen à cause du traitement offert par le Président de ce club.
- Il a une seule ambition permettre à la Guinée mais surtout au HOROYA, de remporter le trophée continental. Et pour cela il a mis en place les moyens matériels, financiers et humains.
- Ses réalisations dans ce domaine sont à la hauteur de son ambition pour le football guinéen ; l’Académie Antonio SOUARE en est une parfaite illustration.
Ce bilan élogieux n’est comparable à aucun autre. Pour ne pas être ingrat, il faut reconnaitre les bienfaits et les mérites de cet homme providentiel qui a tout mis pour servir son pays et son football. Ce n’est pas avec l’argent qu’on peut diriger une fédération sportive. Il ya des préalables indispensables à posséder :
- Aimer le football
- Connaitre le football
- Etre disponible physiquement et matériellement.