Les experts des deux pays(Mali-Guinée) étaient en conclave cette semaine à Bamako pour redefinir ou modeler le règlement intérieur de ce projet tant attendu des guinéens et maliens.
Trois (3) mois après le départ du président malien ici à conakry où un protocole d’accord a été signé pour ce projet integrateur,voici enfin les experts des deux pays accélérés le projet dont le secrétariat permanent sera basé en Guinée.
« La construction du barrage de Fomi contribuera à attenir la dégradation de l’environnement. Elle contribuera également à répondre aux besoins de l’irrigation à long terme, tout au long du fleuve Niger, ainsi qu’aux demandes de divers usages jugés essentiels à l’alimentation à l’eau potable », a déclaré Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre malien de l’Environnement, de l’eau et de l’Assainissement.
Les guinéens apprécient à juste titre ce grand projet qui selon le ministre Thiam chargé de l’énergie « La réalisation du barrage de Fomi va aider à régulariser le cours du fleuve Niger et il va changer les débits du fleuve Niger», Les intervenants ont salué l’engagement des partenaires techniques et financiers dont le soutien permettra la réalisation des études du barrage.
A rappeler que la mise en œuvre de ce projet bénéficiera à neuf pays du bassin du Niger (Guinée, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Nigéria), car elle débouchera sur des possibilités agricoles accrues et sur une augmentation des capacités hydroélectriques. Le projet sera mis en œuvre sous la direction de l’Autorité du bassin du Niger (ABN), avec l’appui de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. L’ABN a été créée dans le but de promouvoir la coopération en matière de gestion et de mise en valeur des ressources hydriques du bassin.
Alpha Kabinet Sidimé pour www.actuconakry.net
