Elections communales en guinée : La fin du saprophysme politique serait-elle imminent ?
Le paysage politique guinéen est entré dans un tourbillon de recomposition, ce mouvement mettra certainement fin au saprophytisme caractéristique de certaines formations politiques. Comme une montgolfière, l’UFDG décide de lâcher du lest en se débarrassant totalement de ses partis satellites pour les prochaines consultations électorales. Il faut reconnaitre que cette grande formation politique a servi de terreau pour fertiliser des partis à faible audience, on pourrait même dire des partis de salon ou de café.
L’UFDG a-t-elle compris que pour monter haut il faut se délester de certains encombrements trop gênants. Des partis qui vivent aux dépens de bons offices de Cellou Dalein Diallo et, qui ne lui ont rien apporté d’ailleurs.
Ces leaders en manque d’audience ont trouvé en L’UFDG une véritable vache laitière qu’il fallait traire à satiété. Que valent un Aboubacar Sylla, un Mouctar Diallo et autres sans ce grand parti ?
Rien, absolument rien. Aujourd’hui il faut reconnaitre que si ces leaders ont pu être élus députés, c’est bien grâce aux militants de Cellou Dalein. Ils n’apportent aucun élément positif à leur mentor sinon que des fanfaronnades sur les ondes.
Aboubacar Sylla ne pouvait pas avoir le nombre de voix requises pour être élus s’il allait aux législativesau compte de sa formation politique. Mouctar Diallo, Jean Marc Telliano également ne seraient pas des élus du peuple sans ce puissant apport des militants et du parti de Cellou Dalein. Même Sidya Touré n’aurait certainement pas eu le nombre de sièges dont il se targue aujourd’hui. Puisque le principal parti de l’opposition déclare ne plus s’encombrer de ces partis sangsues, on verra lors des communales leur véritable poids. Ils n’ont pas de choix face à cette décision responsable de l’UFDG, il est venu pour eux le temps de prouver qu’ils sont leaders d’opinion, meneurs d’hommes.
L’eau est en train de se décanter pour permettre de voir réellement les véritables formations politiques du pays. Les nomades politiques doivent s’inquiéter devant ces nouvelles mesures, éjectés qu’ils sont de l’équipe gouvernementale, Telliano et Makanéra ne se sentent-ils pas déjà embarrassés ?
On ne doit plus se contenter du labeur des autres, puisqu’ils ont eu le courage de créer un parti politique, ils doivent aussi être capables d’assumer leur entière responsabilité. On ne crée pas un parti par enthousiasme ou par opportunité, on fonde un parti autour d’un idéal, d’un objectif allant dans le sens du développement national.
Dommage, la plupart de ces leaders ne cherchent qu’une place au soleil pour assouvir leurs intérêts égoïstes. Ils ne pensent jamais au bonheur du peuple et cela est leur dernier souci. Le sevrage brutal annoncé par l’UFDG, ne sera-t-il pas létal pour ces leaders de partis fantômes ? Combien parmi eux oseront se mettre au grand jour pour conquérir un électorat personnel ? Difficile à dire car, les dernières tournures prises par les événements politiques du pays, tentent à renforcer la paix sociale et le dialogue. Or les pêcheurs en eau trouble ne cautionnent pas ce rapprochement entre leur mentor et le Président de la République.
Cellou Dalein donne ainsi un véritable casse-tête aux leaders de partis saprophytes qui, prendront assez de temps à se mettre en évidence sur la scène politique, si leurs partis ne meurent pas d’ailleurs. Ou ils se fondent et confondent à l’UFDG pour avoir une existence honorable, ou ils assistent à leur propre autodafé car, le peuple de Guinée est désormais riche en expériences.
Jean Marc Telliano et Makanéra Kaké font pitié, ils sont comme un coq sur un bagage, ils sont soumis à la volonté et à la direction du porteur.
Ce sera une fin politique très triste pour ces leaders de partis saprophytes !
En attendant le jour du vote,je suis juste de passage.
Sidimé Alpha Kabinet /Tel : (+224) 622 56 56 67