L’affaire est pendante, non pas devant un tribunal, mais plutôt devant l’Autorité de régulation des marchés publics. Elle porte sur une commande de 300 transformateurs de différents acabits en faveur de la guinéenne d’électricité.
Pour une enveloppe globale chiffrée à près de 3 millions de dollars américains.
Topaz et si on peut sa filiale Vinay Holding, si on peut l’appeler ainsi, cette société basée à Singapour, appartenant au frère du PDG de la première, implantée sur le sol guinéen, et des cadres corrompus jusqu’à la moelle des os, ont réussi, par quels tours de passe-passe magiques on ne sait, à contourner les procédures et les règles de passation des marchés, pour se taper un marché aussi juteux, par une pratique éhontée d’espionnage technologique, et de contournement des principes.
Topaz s’est bien joué de la représentation locale d’une grande marque française, à la notoriété établie, en lui faisant de l’espionnage technologique. Cette marque française est implantée en Guinée depuis quelques années, elle dispose de l’expertise reconnue et qui plus est, un dépôt à Conakry, et par le passé, a livré des transfos à EDG (160), à un prix hors concurrence et d’une qualité hors pair.
La société française a été surprise d’apprendre que le marché a été attribué à Vinay Holding, sous-embranchement de Topaz, alors qu’au terme de l’appel d’offres, c’était plutôt elle qui avait la meilleure offre, à la fois sur le plan technique et de loin financier.
Les cadres d’EDG, comme à leur habitude, en ont décidé, autrement. L’affaire pourrait prendre des proportions plus grandes, car, la patronne de cette société française, a déjà écrit au président de la république, elle avait donné le signal depuis Paris, à la rencontre entre le chef de l’Etat guinéen et le MEDEF.
Si rien n’est fait, Topaz va se taper un marché de près de 3 millions de dollars, en surfacturant et endettant EDG, lourdement, très lourdement !A suivre ! Aboubakri in mosaiqueguinee
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