http://Actuguinee.org / Par un décret présidentiel, plusieurs conseils communaux ont été dissous dont quelques-uns de la préfecture de Mamou qui étaient gérés par l’UFDG, le parti de Cellou Dalein Diallo
Abordant cette actualité ce lundi 29 août dans l’émission Mirador de Fim Fm, le vice-président de l’UFDG Fodé Oussou Fofana a fait savoir qu’il y’a eu une violation du code des collectivités locales.
« Par curiosité, j’ai pris le soin de consulter le code des collectivités locales qui indique dans quel cadre ou dans quelles conditions un conseil communal peut être dissout par le Président de la République. A cet égard, c’est très clair, l’article 80 du code dispose : ‘’le conseil d’une collectivité locale dont le tiers au moins des membres ont été reconnu coupable par le tribunal d’avoir commis des crimes ou des délits peut être dissous par décret sur proposition du Ministre chargé des collectivités locales’’. On n’est pas dans la jungle, se lever comme ça prendre un décret et dissoudre (un conseil communal ndlr). Personne ne sait ce qui s’est passé. Vous ne les envoyez pas devant le tribunal, vous ne les confrontez pas. Vous ne montrez pas qu’ils ont détournés et puis vous prenez un décret pour dire, ils sont dissous », s’insurge le vice-président de l’UFDG
L’intention de la dissolution de ces conseils communaux est, pour Fodé Oussou, « de salir des pères de famille. Un président de conseil communal qui n’a absolument rien fait et vous dites qu’ils ont fait une malversation. Et l’image que ça donne ce n’est pas bien. On ne peut pas condamner les gens sans les juger, sans les confronter à la réalité », soutient-il.
A la question de savoir, ce que l’UFDG va faire concernant la dissolution des conseillers communaux élus sous sa bannière, Docteur Fodé Oussou tranche, « Vous pensez que nous allons rester les bras croisés ? Nous allons attaquer la décision et nous allons le demander à nos avocats. Mamou (le conseil communal) est dirigé par l’UFDG et ça donne une mauvaise image. On ne peut pas l’accepter. On ne peut pas continuer à faire ce qu’on veut. Prendre des décrets comme ça la nuit tel à fait ceci, tel a fait cela », a-t-il laissé entendre.