Au lancement officiel de la reconstruction de la nationale Coyah-Dabola,la ministre des travaux publics devant un parterre de journaliste a apporté certaines précisions liées au projet.
« Nous sommes là aujourd’hui non pas pour une pose de la première mais le lancement des travaux de la reconstruction de la route nationale numéro 1 sur le tronçon Coyah-Kindia-Mamou jusqu’à Dabola sur une longueur de 370 km. Le financement est assuré par l’enveloppe globale des 20 milliards de dollars qui a été signée entre la Guinée et la République Populaire de Chine. L’entreprise qui va réaliser les travaux s’appelle chinoise China Road bridge corporation et les travaux seront supervisés et contrôlés par une entreprise française qui s’appelle Egis Louis Berger international pour un délai de 36 mois. C’est-à-dire trois (3) mois pour finaliser les études et 33 mois pour les travaux de terrain. Je précise qu’il y a deux projets que les gens confondent. Ce premier projet que nous lançons maintenant va s’effectuer sur la route nationale, le projet d’autoroute aussi, on est beaucoup avancé dans les négociations. Mais le cas d’aujourd’hui, c’est sur la route nationale numéro 1, l’autoroute qui sera faite sera une autoroute à péage. Donc c’est deux projets différents, ces deux projets ont la même destination, mais ils n’ont pas exactement les mêmes tracés. Vous savez qu’il y a des contraintes pour un tracé autoroutier. Un tracé autoroutier doit respecter certaines règles, surtout en ce qui concerne les courbures et la vitesse de base. Tout ça nous permettra d’avoir un bon tracé d’ici jusqu’à la destination sur un tracé beaucoup plus réduit parce que beaucoup de caractéristiques vont être réduites. C’est le cas entre le projet que nous lançons aujourd’hui et la nationale qui existe déjà. Vous savez, la route nationale numéro 1 commence à Conakry jusqu’à Yomou. Le tracé qu’on fait aujourd’hui c’est-à-dire Coyah-Dabola est un tracé de la période coloniale et à l’époque, la plateforme n’était pas conforme aux véhicules qui passent actuellement. Le projet que nous lançons aujourd’hui viendra corriger beaucoup d’insuffisances qui existent maintenant sur cette route nationale parce que la plateforme va être mise au gabarie conformément à la norme CEDEAO et tous les autres paramètres géométriques seront corrigés. Je précise également qu’il y aura des grands ponts parce qu’il y a des endroits qui seront corrigés surtout au niveau du tracé vers la ville de Mamou. La ville de Mamou va être contournée complètement parce que cette nouvelle route ne peut pas passée là. La plateforme qui est exigée ne peut pas être obtenue à la traversée de Mamou. C’est pourquoi le tracé va complètement contourné dans cette zone et vous savez bien que la zone de Mamou est une zone de ravins. Dans ces ravins il y aura des endroits où on va faire de grands rempilais et il y aura des endroits où on fera passer de grands ponts »’
