Covid -19 à Labé: Près de 20 cas positif dans une école privée de la Commune Urbaine, le DPS déplore le relâchement
La préfecture de Labé fait face à une nouvelle flambée de cas de Covid-19. Un établissement scolaire privé enregistre plusieurs cas positifs depuis le jeudi, 04 février dernier.
Face à cette résurgence, les autorités sanitaires ont engagé une vaste opération de dépistage massif.
C’est la psychose dans cet établissement scolaire privé qui fait face actuellement à la confirmation de plusieurs cas positifs au nouveau coronavirus. Les élèves et leurs encadreurs sont soumis à un test massif depuis la confirmation du premier cas. Ils se relaient au centre de traitement épidémiologique de la Labé et à ce jour, une vingtaine de contaminations sont signalées.
« J’ai des statistiques jusqu’hier (Vendredi 5 février, ndlr) puisqu’aujourd’hui, ils n’ont pas fini de clôturer. Mais y’a 176 testés en tout depuis avant-hier dont 12 positifs (dix élèves et deux professeurs. Aujourd’hui, je n’ai pas reçu d’abord (tous) les chiffres mais y’a cinq cas positifs, tous sont des élèves. Alors c’est un total de dix-sept cas positifs dont deux encadreurs de l’école », précise N’Famara Bangoura, responsable du CTE-pi de Labé.
Coronavirus en milieu scolaire, il va s’en dire que les contacts sont nombreux. Et justement le directeur préfectoral de la santé de Labé, Dr Mamadou Hady Diallo, annonce qu’on « a des contacts dans la famille, des contacts à l’école, on a donc au total 160 nouveaux contacts qu’on est en train de suivre notamment sur le terrain ».
Le premier responsable de la santé dans la préfecture de Labé accuse les citoyens d’avoir abandonné les mesures barrières, d’où la résurgence de la maladie. « On a constaté qu’il y’a relâchement général des mesures barrières à tous les niveaux que ce soit. A part les structures sanitaires, c’est très rare de voir les gens laver les mains et porter les masques aussi bien de l’administration qu’au niveau des marchés, des mosquées où c’était très exigé avant… Donc à l’appel à lancer c’est que nous demandons à cette population de croire à l’existence de cette maladie. Elle est là et tant qu’on aura pas fini avec un seul cas dans le monde ça voudra dire qu’on aura pas fini avec la pandémie ».
