Contesté par ses pairs du CNP-Guinée : Mamadou Sylla doit être déchu du poste de président !

 

Préalablement président du conseil national du patronat guinéen et opérateur économique de son état avec le label ‘’Futur-holding’’ où figuraient future-Agri, futur-transports, futurelec, la cartoucherie, compagnie aérienne dénommée Air Guinée Express où il a racheté les restes de Air Guinée.

Par la force des choses, El hadj Mamadou Sylla est devenu propriétaire d’une fondation qui a pris son nom, d’une station de radio privée ‘’Continental FM’’ qui s’investit dans de critiques acerbes contre le régime en place.

Après l’échec de toutes ses tentations, Mamadou Sylla devient président du Conseil d’Administration de la BADAM (Banque de Développement Agricole et Minier’’ où il a fait domicilier le restant de ses fonds quelque peu sordides. Puis, il devient leader de parti politique qui lui a permis de siéger à l’Assemblée Nationale en qualité de député.

Mais la gestion politico-économique de toutes ces différentes structures lui pose souvent beaucoup de problèmes.

Problèmes issus du fait que l’homme Sylla veut gérer tout seul tout, ignorant totalement l’existence des autres membres et la notion de partage de pouvoir. Resté patron de partout et nulle part, semble pour El hadj Mamadou Sylla, un pouvoir plus divin. Et c’est cela qui lui fait dégouter par ses pairs. Alors que le règlement intérieur du conseil national du patronat de guinée CNP dit : « Il est constitué, conformément aux Articles 10 (paragraphe 2) et 18 (paragraphe 3) de la Loi Fondamentale et aux dispositions de l’Ordonnance N° 003/PRG/SGG/88 du 20 janvier 1988 portant Code du Travail (Livre III, Titre I), entre les entreprises et Sociétés exerçant sur le territoire de la République de Guinée, groupées au sein d’organisations professionnelles d’employeurs qui adhèrent aux présents statuts et qui pourraient y adhérer par la suite, une Union nationale ‘’apolitique’’ des employeurs dénommée « Conseil National du Patronat Guinéen » en abrégé « CNP-GUINEE »)

De nos jours, l’ensemble de ces structures est à son seul niveau de gestion, à tel point que nombreuses sont celles qui ont rendu l’âme.

Mais ce n’est pas tout, car l’homme y résiste toujours pour la tentation, pensant qu’une structure comme le conseil national du patronat guinéen est et demeure sa propriété à lui seul, qu’il doit absolument le garder.

C’est justement à ce niveau qu’il ne se comprenne pas avec les autres membres. Car tous les autres postes au sein du CNP-GUINEE semblent fictifs pour El hadj Sylla.

Dans les prises de décisions, il ne consulte personne, à peine même que le conseil national du patronat guinéen se tienne un congrès. Et si il en a fait, ce serait sous le régime du général Conté où lui Mamadou Sylla était dans de bonne grâce.

Pourtant, El hadj Mamadou Sylla sait bien que tout membre peut être radié du CNP-Guinée sur décision prise par le Conseil Exécutif statuant à la majorité des deux tiers (2/3) des voix exprimées par les membres présents ou représentés.

La radiation est prononcée dans les cas d’Infraction grave aux présents statuts et au règlement intérieur du CNP-GUINEE, dans des cas d’agissements de nature à nuire aux intérêts et à la crédibilité du CNP-GUINEE ; de dissolution de la Fédération ; de condamnation entachant l’honorabilité du membre, agissements non conformes à l’orientation et à l’éthique du CNP Guinée de nature à nuire à ses intérêts et a sa crédibilité.      

Le Membre menacé de radiation doit être prévenu par écrit un mois avant la réunion de l’Assemblée Générale devant ratifier la décision du Conseil Exécutif. Il peut y présenter sa défense par écrit ou oralement, sans pouvoir, toutefois, prendre part au vote statuant sur la radiation.

En cas de radiation, les cotisations échues et celles de l’exercice en cours sont exigibles.

Le Membre radié ou démissionnaire perd tous droits sur le patrimoine du CNP-GUINEE.

A savoir que depuis 2008, le conseil national n’a pas tenu ni d’Assemblée Générale, ni Congrès ce,  conformément à l’article 17 du CNP Guinée ci-dessous stipulé. Aujourd’hui les instances du CNP n’ont pas été renouvelées à la date. Ce qui rend de facto le Président illégitime.

ARTICLE 17 : L’Assemblée Générale se réunit également en congrès tous les cinq (5) ans pour élire le président du CNP-GUINEE, procéder aux modifications éventuelles des Statuts et prononcer la dissolution, ou la fusion, ou la liquidation du CNP-GUINEE.

L’Assemblée Générale se réunit en Congrès  à une date située à l’intérieur du dernier trimestre de la fin de mandat des instances. Elle est présidée  par le doyen d’âge assisté des deux (2) plus  jeunes membres. Ils constituent le Bureau Provisoire.

En conclusion ; il ressort de tous ces éléments statutaires que notre organisation est en danger. Tous les membres constatent les infractions graves aux présents statuts, notent des agissements de nature à nuire aux intérêts et à la crédibilité du CNP et le détournement de  l’orientation et de l’éthique du CNP  Guinée à des fins personnelles. A titre d’exemple les sorties médiatiques multiples au nom du patronat sans aucune consultation des membres.

Sidimé pour la Rédaction:Tel 622 56 56 67 / E-mail : actuconakry@gmail.com

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