La commission électorale en Guinée Conakry propose la date du 11 octobre pour la présidentielle en Guinée.
Le mandat du président Alpha Condé arrive à son terme après son élection controversée en 2009-2010.
Si le président Condé décide de briguer sa propre succession, il devrait repartir auprès des électeurs pour solliciter leurs suffrages.
Les membres de la Ceni se sont rencontrés à Kindia, l’intérieur du pays, pour élaborer le chronogramme électoral.
La Ceni n’a pas proposé de date pour l’éventuel second tour, mais les textes guinéens le fixent à deux semaines après les résultats du premier tour.
Un second tour est nécessaire lorsqu’aucun des candidats n’obtient 50% des suffrages à l’issue du premier tour.
Le 11 octobre n’est pour le moment qu’une proposition qui devrait être confirmée par un décret présidentiel.
La Ceni propose que les élections municipales se tiennent au premier trimestre de 2016.
Le coût global de ces élections est estimé à 725 milliards 52 millions de francs guinéens, soit environ 100 million de dollars américains.
Selon le correspondant de la BBC à Conakry, si octobre est une date raisonnable aux yeux des guinéens, l’opposition avait déjà indiqué qu’elle n’acceptera pas la tenue des municipales après la présidentielle.
Les opposants estiment que l’inversion de l’ordre des élections aurait pour conséquence de proroger ce qu’ils appellent le mandat illégal des délégations spéciales et des chefs de quartier.
Les délégations spéciales sont les autorités locales qui font office de maire dans les communes.
Nommées par décret présidentielles, l’opposition affirme que le pouvoir veut passer par ces maires pour préparer une fraude massive et généralisée du scrutin présidentiel.(bbc)
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