Conakry/Présidentielle : Un maître chanteur dans la cité,Cheick Yerim Seck.(Par Ben Daouda Touré)

 

Y’a-t-il un problème peulh en Guinée? C’est la question qui m’ est venue du Nord par un vent sec, comme si je ne connaissais pas mes problèmes, et pour soigner mon ignorance, il m’apprend que je suis jaloux de mes beaux parents parce qu’ils sont riches, intelligents, beaux, vivent partout en guinée, travailleurs, honnêtes, contrairement aux gueulards soussous, aux maninka gbérén et aux sauvages de la Guinée forestière ; musulmans et audacieux, Kankou Moussa parait ‘il, n’aurait jamais existé au pays de Soundiata. Ce qui est choquant n’est ni la forme ni le fond ; c’est le fait qu’un « intellectuel » n’arrive pas à exploiter, le brouillon de ce que des milliers de guinéens ont déjà mis au propre et actualisé chaque fois nécessaire depuis 1958 : Lire les analyses du vote 28 Septembre, le discours de Saifoulaye Diallo de 1976, la mort de Diallo Telly, l’Affaire Diarra Traore, le Fouta à la Lumière d’une lampe éteinte, les Peulhs et les autres, les trois Tanas, un tour chez Sadio Barry, Diallo Ibrahima Kille, Lamarana Petit Diallo , les envolées de Cellou Dalein entre autres, pour se rendre compte que Cheik Yerim n’apporte rien de nouveau . Du déjà dit !

Malgré tout, la Guinée n’a pas de Casamance ; Labé n’est pas Tambacounda.

A mon avis, son silence serait plus éloquent, mais Yerim vient contre la loi sur les media en guinée, de créer sa presse en ligne et il a besoin de publicité ; pour ce faire il faut qu’il tape sur la corde sensible de notre Nation. Sinon je me refuse de croire qu’il soit incapable de se servir des brouillons qui trainent dans les poubelles de l’histoire, pour nous sortir quelque chose de propre. Je ne le pense pas aussi minuscule. Mais sait ‘on jamais ?

Puisque Monsieur Yerim a choisi de se faire connaitre, je me fais le devoir de le présenter au public guinéen et à ses éventuels lecteurs. Voici une lettre qui m’a été adressée en Septembre 2005, je vous la livre telle que reçue, bonne lecture :
Qui est YERIM SECK Le Journaliste Corrompu de JAI ?
Le temps est venu pour les dénoncer pour qu’ils ne salissent pas notre noble métier. C’est pourquoi je salue à sa juste valeur vos articles. En guise de contribution je vous prie de lire cet article d’un quotidien sénégalais «Il est MIDI » .vous cliquez sur le site www.ilestmidi.net sur la rubrique « actualités » vous verrez au fond de la page l’article. Il est intitulé « Cheick Yerim Seck ou ingratitude du ventre ». je pense bien que vous êtes l’un des meilleurs analystes guinéens et voire africains.

Sans vous connaître je vois en vous le modèle d’intellectuel africain doublé du politologue qu’il faut à notre continent. En toute sincérité il faut à l’Afrique d’aujourd’hui plusieurs BEN DAOUDA Touré pour qu’elle se réveille et se développe. Du courage en tout cas il vous appartient à vous africains de développer votre continent. C’est la seule vérité que je puisse vous dire M. Touré ainsi qu’aux autres africains intellectuels ou pas. J’ai la grande conviction que vous m’avez compris.

Vous ne le saviez pas ? Eh bien, sachez que le tonitruant Cheikh Yérim Seck de «Jeune Afrique l’Intelligent» n’est pas un journaliste comme il le laisse croire. Il est simplement du genre Khadim Samb le boucher, jaay katu yapp, devenu journaliste du jour au lendemain sans même trop savoir ni comment ni pourquoi. C’est d’ailleurs une espèce très fréquente dans ce pays, trop même. Et si, au moins, ils avaient fait des études assez poussées, cela n’aurait pas porté à conséquence.

Dans le numéro 9 de l’hebdomadaire Zénith du jeudi 25 août 2005, il est écrit ceci à la page 18 concernant l’insolent ex-garçon de course de Siradiou Diallo : « Pour Cheikh Yérim Seck, point de trace d’école de journalisme donc. M. Seck apprend sur le tas. » Et lui-même, par nature, prétentieux et hâbleur, de reconnaître, la queue entre les pattes : « J’ai essayé d’imiter ce qui se fait le mieux dans le métier », confie-t-il, citant les plumes connues des lecteurs de JAI comme François Soudan, Elimane Fall (Ndlr : notre condisciple qui se reconnaîtra).

Et toute honte bue, Cheikh Yérim Seck, malgré sa grande gueule de donneur de leçons, se fait tout petit et confesse ceci : « Il fallait prendre des raccourcis !!! ». Et toc ! C’est quoi prendre un raccourci dans le langage journalistard ? Eh bien, cela signifie qu’il y est venu pour s’enrichir. Et on sait ! Naguère ennemi juré de son cousin (certains disent jumeau) Idrissa Seck pour des raisons familiales (parce que Idy ne voulait pas l’aider à sortir de sa misère matérielle et psychologique alors qu’il était tout puissant Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président Wade), Cheikh Yérim Seck profita de sa situation à JAI où il est entré par effraction, pour chercher à s’enrichir coûte que coûte en devenant complaisamment le cireur de godillots de certains Chefs d’Etat africains. Voilà ce qu’il appelle «raccourci» !

Dans ce domaine, nous avouons que Cheikh Yérim Seck a de qui ressembler. Et ils font légion dans ce pays, genre Babacar Touré et consorts, spécialistes dans l’art de s’improviser « amis de tel ou tel homme d’Etat ». Que de courbettes et d’obséquiosités ! Mais aussi de fanfaronnades et de fausses certitudes ! Et ce n’est pas un hasard si Cheikh Yérim Seck n’a à la bouche que des expressions du genre « lambris dorés » ou « les ors des palais présidentiels ». Au risque de blesser la générosité légendaire du Président Wade, nous révélons que Cheikh Yérim Seck était habitué de l’Ecofox du Président sénégalais. Pas un voyage présidentiel où Cheikh Yérim Seck ne se présentait pas pour être membre de la délégation. Paris, New York, Washington, Tripoli, Ryad… Partout, ce véreux petit journaliste jouait à merveille sa partition de Dunguru, laudateur et flagorneur hors pair.

Il faisait l’intéressant pour plaire au Prince. Dans l’avion présidentiel, il se permettait toutes les manières de Baadoolo. Il s’empifrait et se goinfrait à satiété. On eut dit que la Bruyère et Rabelais avaient créé les personnages de Gnaton, Gargantua et Grandgousier, contemporains de tous les siècles, pour anticiper sur des créatures abjectes comme le nègre de service Cheikh Yérim Seck. Dans l’avion et dans les banquets, il ne faisait que manger, manger, manger rek. Il se débrouillait, comme seuls les larbins opportunistes et arrivistes savent le faire, pour bénéficier des chambres d’hôtel les plus luxueux et les plus chers dans les grandes capitales du monde. Et là, Whisky rek. « Buguma Coca, buguma Fanta. Sangara rek ! » Et il ne faisait que vider bouteilles sur bouteilles. Aux frais de la République. Combien de paquets de millions Cheikh Yérim Seck reçut-il des Chefs d’Etat, y compris du Président Wade qu’il ne cesse aujourd’hui d’insulter sur Rfi et sur Rfm ? Avec Bathily et Dansokho, jamais le Président Wade n’avait autant engraissé des ingrats.
Cheikh Yérim Seck l’a lui-même reconnu, heureusement, au cours d’une émission que RFM lui accorda récemment, lorsqu’il disait que c’est Wade qui l’a ramené de Tripoli à Paris dans l’avion de commandement. Sidy Lamine Niass en a d’ailleurs fait un commentaire fort à propos dans sa mythique émission Diiné ak Jamano. Mais c’était sans compter avec les centaines de milliards que Idrissa Seck a volés à l’Etat sénégalais.
Chez les « esprits éclairés » comme Cheikh Yérim Seck, c’est la loi du plus offrant qui rythme les alliances, les mésalliances, les ruptures et les amitiés renouées. Le futé Idy a offert plus. Qui pays commande ! On connait la suite… Ne parlez surtout pas de Conakry à Cheikh Grandgousier Seck. Ça lui donne la chair de poule. Cet ancien agent de service au Pnud avait défrayé la chronique dans la capitale guinéenne d’où Siradiou Diallo ancien Directeur Adjoint de JAI le tira du néant pour l’introduire auprès de Béchir Ben Yahmed. Il avait échappé bel à la vindicte populaire quand il tenta d’abuser de la petite Léna Ndiaye, nièce de l’ex-Premier Ministre guinéen Sidya Touré. L’affaire fit grand bruit à Conakry. Comme quoi, la profession des journalistes, a certes ses corrompus, ses larbins, ses goor jigeenn, mais aussi ses pédophiles. « Pédophile », c’était notre dernier mot.

Source : Journal « Il est midi »

Auteur : Ndiogou Wack Seck

Comme vous le constatez, cet article m’a été personnellement adressé en Septembre 2005, alors que Cheik Yerim Seck cherchait à vendre ses talents à Mamadou Sylla Futurelec, qui avait des contentieux avec la Banque Centrale.

Après consultation avec mes amis, j’ai fait publier l’article dans Guinea-forum et Kaba Bachir le 14 Septembre 2005 ;

Au bout de plusieurs démarches téléphoniques entre Yerim et Dr. Diallo de New York, nous avons retiré l’article des sites, avec promesse par Yerim ne plus jamais se mêler des affaires guinéennes d’une part, et d’autre part nous ne voulions pas participer à la guerre des clans entre les fossoyeurs de l’économie : Yerim voulait tirer profit du torchon qui brulait entre Mamadou Sylla Futurelec et l’ex vice Président de la Banque centrale Fodé Soumah. (Aldjanah Fodé)

Je ne connais ni le Sénégal, ni Yerim, ni Mamadou Sylla futurelec  moins encore Fodé Soumah, et ma source est bien mentionnée. Je n’ai pas de préférence parmi les gangsters économiques et je hais le chantage de bas échèle, spécialité de Yerim.

Maintenant que Mr. Yerim s’est invité dans le débat guinéen, après avoir brisé sa promesse de 2005, …. Bonne chance à « Conakry actu »  , qui est un autre plagiat de basse attitude, parce que ce titre a déjà existé en Guinée.

Politiciens de tout bord, attention ! Cet homme est un maitre chanteur huilé depuis plus de vingt ans et surtout éloignez vos petites filles …..le mot Pédophile est collé à sa peau comme ses poils.

A très bientôt

Ben Daouda Toure

aframglobal@aol.com

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