http://Actuguinee.org / Ce mercredi 14 février devait se poursuivre à la cour d’appel de conakry deux procès impliquant des responsables du FNDC (dissout) . Mais dès l’ouverture du procès le président de la cour a renvoyé le procès en quinzaine pour l’ouverture des débats à la demande des avocats.
poursuivis dans ce premier dossier pour des faits « d’injures publiques, outrage à magistrats à l’ordre et à la sécurité publique et complicité » maître Salif Beavogui avocat des responsables du FNDC est revenu sur les raisons de ce renvoi .
« La première affaire s’il faut le rappeler, c’est le dossier dans lequel ils (Oumar Sylla alias Fonikê Menguè, Mamadou Billo Bah et Djani Alfa) sont poursuivis. Après avoir été violentés, traumatisés, arrêtés dans des conditions inouïes, déplorables, dégradantes et inhumaines, le tribunal les avait libéré purement et simplement parce qu’il y avait aucune infraction et le parquet a fait appel. Ce dossier a été appelé aujourd’hui et il est renvoyé au 28 (février 2024) pour qu’on puisse déposer nos conclusions en appel. Là, c’est le parquet qui a relevé appel parce que sûrement mécontent de la libération de mes clients faute de preuves par le tribunal de première instance de Dixinn »,a-t-il fait savoir.
Le second dossier dossier renvoyé est celui du procès intenté par les responsables du FNDC contre l’actuelle Ministre de la justice Charles Whrigt
« Le second dossier, c’est le dossier dans lequel Monsieur Oumar Sylla, Billo Barry et Sékou Koundouno ont été victimes de diffamation, de violence, de coups et blessures et j’en passe. Alors une citation directe avait été délivrée à Monsieur Alphonse Charles Wright, actuel ministre de la justice qui avait comparu et le tribunal avait trouvé un moyen de se déclarer incompétent au motif qu’il serait ministre de la justice et que les actes commis l’ont été pendant qu’il était ministre. Nous avons relevé appel contre cette décision. Nos confrères d’en face ont produit des conclusions écrites en appel auxquelles nous souhaitons répliquer pour le respect du contradictoire. C’est pourquoi nous avons sollicité également le renvoi de cette affaire à quinzaine. Donc, les deux affiches ont été renvoyées au 28 de ce mois pour véritablement l’ouverture des débats », a indiqué maître Salif Beavogui.
A noter que dans ce second dossier, les membres du FNDC poursuivent le garde des sceaux pour des faits de « dénonciation calomnieuse, de diffamation, injures publiques, violence et voies des fait ».
Amadou Diawo Barry