El Hadj Ibrahima Sow d’une soixantaine d’années avait été arrêté par les forces de l’ordre lors de violences postélectorales en octobre, est mort en détention à Conakry après avoir été « torturé », rapporte la famille aux médias
Interrogé sur le sujet, le conseiller en communication du ministère de la justice révèle ceci « le défunt El Hadj Ibrahima Sow a été arrêté et déféré à la maison centrale de Conakry, le 27 octobre dernier, pour attroupement.
Avant d’être mis en détention, il a été testé au Covid-19. Un test qui s’était révélé positif. Ainsi, nous l’avons amené à notre centre épidémiologie de la maison centrale. Il y est resté du 28 octobre au vendredi 13 novembre. Il est sorti guéri. Dès qu’il est sorti, on l’a transféré dans une cellule normale. Mais à notre surprise, dimanche dernier, nous avons constaté qu’il est franchement souffrant. Mais cette fois-ci, ce n’était pas la COVID-19, c’est sa maladie ordinaire qui est le diabète. Donc, devant sa fille, on l’a pris immédiatement et l’a admis à l’hôpital Ignace Deen, au service d’urgence. On a fait toutes les prises en charge. On l’a contrôlé et le diabète qu’il avait était très élevé, on a pris tous les soins possibles. Et, c’était le dimanche passé. Maintenant, hier lundi, à 22h, on nous a signalé qu’il est décédé.
Sekou Keita, conseiller en charge de la communication précise qu’il est mort à l’hôpital et non à la maison centrale et le certificat de décès démontre qu’il est décédé de diabète, non de COVID-19, et pas à la maison centrale. Il est décédé à l’hôpital »
