Dans la commune urbaine de Boké, les citoyens retombent dans le calvaire pour l’obtention des médicaments pharmaceutiques. Une semaine après le ratissage des pharmacies et cliniques clandestines dans la ville, les médicaments se font de plus en plus rares et les trois pharmacies agréés ne supportent plus les patients qui deviennent nombreux devant les trois points de vente. Face à cette triste réalité, les citoyens invitent l’État à revoir cette mesure.
Depuis quelques jours, la commune urbaine de Boké est confrontée à une rareté de médicaments qui ne dit pas son nom. Devant les trois pharmacies opérationnelles, un fil d’attente est visible.
Ibrahima Fofana, citoyen de Tamakènè a attendu 1heure de temps avant d’être servi. Une situation qu’il trouve inquiétante. « Je viens d’acheter mes médicaments, mais difficilement, c’est inquiétant à cette allure. Dans toute la ville, il ya que trois pharmacies ouvertes », déplore t-il
Un autre problème évoqué par les citoyens, c’est l’absence de certains médicaments dans les pharmacies. Alpha Oumar Condé n’a pas pu obtenir les médicaments inscrits dans son ordonnance. « Les médicaments qu’ils ont prescrits pour moi, ça ne se trouvent pas ici. Il me faut aller vers la pharmacie de 400 bâtiments voir. Tu es malade, difficile pour toi de te trouver de médicaments », a laissé entendre ce patient très fatigué
Cissé Sékouba quant à lui, invite l’État à prendre ses responsabilités face à cette pénurie de médicaments dans la ville minière. « Je demande aux militaires qui sont au pouvoir de voir comment augmenter les pharmacies dans la ville ici. Nous souffrons énormément. Actuellement y’a pas de médicaments », déplore-t-il
Dans toute la commune urbaine de Boké, de 400 bâtiments à Tamakènè, il n’y a que trois phamarcies opérationnelles. Une situation qui pousse souvent les citoyens à vendre les médicaments clandestinement dans les quartiers.
Région de Boké, Mamadou Bah pour Actuguinee.org
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