Boké : Les odeurs des toilettes de la prison centrale « Pont de fer » perturbent les cours de l’école de santé communautaire
Les élèves de l’école de santé communautaire de Boké et les enseignants sont confrontés à des difficultés dans le cadre du bon déroulement des cours. Dans cet établissements d’enseignement technique, une odeur nauséabonde en provenance de la prison centrale perturbe les cours. Étudiants et encadreurs sollicitent l’accompagnement de l’État pour faciliter les études dans ce centre.
Les odeurs des toilettes de la prison centrale « pont de fer » sont très ressenties dans la cour et même dans les salles de classes de l’école des soins de santé communautaire de Boké.
Une situation qui complique l’apprentissage au sein de cet établissement, comme le précise, Tewa Rose Sandouno en classe de 3eme année. « On a du mal à étudier ici actuellement, les odeurs qui quittent au pont de fer (prison centrale ndlr) ici, nous rendent la vie difficile. D’autres professeurs ne viennent pas dans nos salles de classes à cause de ça. C’est piquant et puis y’a des risques de contamination et des maladies respiratoires », déplore cette étudiante, très inquiète
Cette odeur qui persiste depuis des années, est devenue inquiétante pour les élèves de la santé communautaire de Boké.
Ibrahima Éphrem Bangoura trouvé devant sa salle de classe, bavette en main ne sait plus à quel saint se vouer.
« À cause de ces odeurs là , nous venons avec des bavettes et des mouchoirs. Avec ça, nous risquons des infections des poumons à la respiration. Ce que nous craignons, c’est de quitter ici avec des poumons remplis, ça va être une autre charge à nos familles », a-t-il fait savoir
Le Directeur de l’école des soins de santé communautaire de Boké, revient sur les démarches effectuées pour régler le problème.
« Nous avons informé le régisseur de la maison centrale, moi en personne, je me suis déplacé pour attirer l’attention de l’inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, qui à son tour à informer le procureur, mais aucune solution n’a été obtenue pour l’instant », regrette Docteur Marck Edouard Sandouno
Si rien n’est fait, pour soulager les élèves et enseignants de cette école, ils risquent d’avoir des contaminations et des complications respiratoires.
De Boké Mamadou Bah, correspondant régional Actuguinee.org
Tél : 623 09 66 55