Boké : des citoyens se rappellent toujours de l’agression portugaise du 22 novembre 1970

22 novembre 1970, 22 novembre 2023 cela fait 53 ans jours pour jours depuis que la Guinée a été victime d’une agression commanditée par l’impérialisme et sa ramification basée en Guinée. Le peuple révolutionnaire dirigé à l’époque par Sékou Touré se leva comme un seul homme pour lutter et sortir vainqueur. A Boké, certains citoyens se souviennent toujours de ces évènements douloureux de notre histoire.

Le 22 novembre 1970, la Guinée a été victime d’une agression portugaise, l’annonce avait été faite par le guide suprême Ahmed Sékou Touré sur les medias d’Etats. Aly Bangoura était jeune à l’époque des faits, il se souvient de ce jour.

« La nouvelle nous a trouvé à la permanence, nous étions en train de faire des répétitions, j’étais là, Kabassan était là, l’ancien président Général Lansana conté aussi était avec nous. Dès qu’ils ont annoncé la nouvelle, nous avons interrompu toutes activités car ont été tous terrorisés. Ma première femme était milice, les autorités les ont directement donné des fusils et placés sur tous les endroits stratégiques de la ville », se rappelle le doyen qui a vécu ces évènements douloureux de l’histoire du pays

Aly Bangoura témoin de l’attaque dans la région de Boké

Docteur Ousmane Diallo était collégien à Kankan à l’époque, il fait partie de ceux qui étaient mobilisés à l’intérieur pour faire face à cette agression impérialiste.

« Je me rappelle, nous étions à l’école quand y’a eu l’agression, nous avons été mobilisés car on avait l’âge majeur, mon groupe, on nous a envoyé, là où il y avait l’école nationale des instituteurs. Ils nous ont amené là-bas où nous avons campés pendant une semaine », a-t-il fait savoir

Docteur Ousmane Diallo, Collégien à l’époque des faits

Ces évènements qui avaient couté la vie à plus de 500 personnes a laissés des zones d’ombres sur l’identité des commanditaires, comme le souligne, Sékou Kourouma.

« Vous savez le camade Amical Cabral était la tête de fil en Guinée-Bissau qui combattait l’impérialisme. Il se refusait en Guinée, apparemment on voulait l’avoir, je pense bien c’est ce qui a poussé les portugais a débarqué ici », explique-t-il

Sékou Kourouma très jeune, à l’époque des faits 

Grâce au patriotisme et au courage du peuple de Guinée, les envahisseurs ont été vaincus et repoussés hors du territoire guinéen.

De Boké, Mamadou bah, correspondant régional Actuguinée.Org

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