Après les révélations de Junior, la police dans tous ses états

Lors d’une rencontre qu’il a eue ce vendredi avec la presse, Commissaire Boubacar Kassé, porte-parole de la police nationale, a démenti les informations données par Mohamed Junior depuis sa cellule.
« Je m’inscris en faux dans la mesure où Junior n’a pas été interpellé par la police. Il n’est pas au niveau des services de police. De N’Zérékoré, il a été directement conduit à la maison centrale sous une haute protection et sous la responsabilité des officiers de l’armée, de la justice. Nous-mêmes nous étions et jusqu’à sa mise à la disposition du régisseur de la maison centrale par le procureur général», a-t-il affirmé à l’entame de ses propos, avant de confirmer que la vie de Junior est en danger : «Comme il a eu à le dire, sa vie est en danger. Moi-même j’étais présent, il a fait notification au régisseur, au procureur général de la République que c’est bien beau de l’arrêter mais là où il est, sa vie est en danger. Le procureur général lui avait demandé pourquoi. Il n’a pas su dire les raisons. Le procureur général l’a rassuré et rassuré tout le monde que toutes les dispositions idoines ont été prises au niveau de la maison centrale pour que sa sécurité soit de mise et depuis lors Junior est à la maison centrale et à la disposition de la justice.»

Il a dit par la suite que les enquêtes sont menées par la justice, et non par la police, puis d’ajouter qu’eux-mêmes sont surpris de savoir que Junior a pu se procurer d’un téléphone : «Nous-mêmes, on a été surpris quand nous avons lu cette déclaration. La première des choses que nous-nous demandons, c’est comment il est entré en possession de ce téléphone. Parce que lorsqu’on le mettait à la disposition du régisseur, il était dépouillé de tout objet. Nous y étions. Des instructions fermes ont été données par le procureur pour que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité de Junior. J’ose croire et espérer le dire avec certitude, nombreux sont les fonctionnaires de la maison centrale qui ne savent même pas où se trouve Junior. Lui-même, il le dit, qu’il n’est en contact avec personne. Mais comment on peut dire que c’est les policiers lui auraient donné le téléphone ?»

M. Kassé n’est pas agacé par les accusations de Junior à l’encontre de la police. Mais ce qui le tournement, c’est la manière dont Junior a obtenu un téléphone. Et il doute même de l’authenticité des propos de Junior. Ce qui le conduit à dire qu’il y a ‘’montage’’ : «Vous me permettez de dire qu’en bon officier de police et qu’avec l’expérience que nous avons, pour nous, jusqu’à preuve de contraire c’est des allégations. On est en train pour des raisons inavouées de faire des déclarations. Nous-mêmes nous sommes surpris de savoir comment malgré toutes les dispositions prises que Junior soit en possession d’un téléphone et qu’il communique de l’extérieur avec un journaliste supposé qu’il ne connaissait pas avant. Comment il a eu son numéro de téléphone, ou comment ce journaliste a eu le contact avec Junior ? Sur la base de quel montage ? Juste qu’à preuve de contraire, c’est des allégations. Le général Mohamed Garé est très serein… » in mediaguinee.com

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