Affaire milliards à l’OGP : Entre deux Moussa, qui peut-on faire confiance à Conakry?
Quand on ouvre un pot qui contient du pourri, l’odeur, la mauvaise odeur s’exhale absolument. Depuis quelques jours, sous le coup des péchés ou la malédiction une affaire extrêmement opaque, s’est transportée sur la grande place publique. Un bras de fer musclé entre deux hommes aux prénoms identiques Paul Moussa Diawara et Moussa Dioumessy.
Le premier est le Directeur général de l’Office Guinéen de Publicité et le second responsable du cabinet Eventus. Cette opposition résulte d’un contrat signé depuis 2010 entre l’OGP et le cabinet Eventus.
Il revenait au cabinet Eventus de DIOUMESSY d’engager des dépenses, son énergie, ses compétences, son expertise et tout ce qu’il faut pour amener les opérateurs de téléphonie au payement des taxes.
Donc, depuis la signature de ce contrat en 2010 jusqu’au moment où Paul Moussa Diawara arrivait aux affaires, le cabinet Eventus n’avait posé aucun acte dans le sens du contrat. Ce nouveau Directeur de l’OGP soucieux de l’objectif qu’il s’est fixé, a entrepris dès son arrivée des mesures responsables pour mettre fin à la gestion calamiteuse dont a souffert ce service public.
Ayant appris les nouvelles dispositions envisagées par Paul Moussa Diawara, M. Moussa Dioumessy demandera a le rencontré pour qu’ils puissent accorder leurs violons.
Contre les opérateurs de téléphonie, » j’ai engagé un combat celui de les faire payer la campagne publicitaire pars SMS car, c’est une véritable manne financière que ce marketing mobile. A la réunion entre l’OGP et les opérateurs, nous avons sommé ces derniers à s’acquitter de leur redevance vis-à-vis de l’Etat. » a dit Paul Moussa.
C’est justement après cet entretien que le cabinet Eventus s’agitera sur le terrain. Dioumessy, unique responsable du cabinet dont aucun membre n’est connu à l’OGP, ne se fatiguait de venir me voir pour demander de l’argent à cause de son état de santé très précaire. Et vraisemblablement, le Directeur de l’OGP abusé par le sentiment humaniste accédait à ses sollicitudes. Donc, Dioumessy a perçu dans mon dos avec la téléphonie Intercel 45.000 dollars et les coupons en font foi.
L’article 4 du contrat stipule qu’à compter de son entrée en vigueur, le prestataire doit rendre compte à l’OGP un rapport fourni de l’exécution des travaux chaque trimestre.
Après des mois écoulés, le cabinet de Moussa Dioumessy n’a jamais respecté les clauses du contrat. C’est ce qui n’a pas été fait selon Paul Moussa Diawara
Aucun travail n’a été fait par ce monsieur qui demande aujourd’hui que mon service lui doit. Si aujourd’hui il peut produire le minimum d’évidence pour le travail exécuté Il n’a qu’à le faire et donner aussi la copie de l’accusé de réception du secrétariat de l’OGP.
Cette triste affaire a fini par mettre en exergue les pertes immenses subies par l’Etat guinéen et qui profitaient aux cadres que l’observateur qualifiera de malhonnêtes.
A la découverte des documents détenus par notre rédaction, l’on découvre aisément que l’actuel Directeur Général de l’OGP a osé braver la voracité, la cruauté et les coups bas des éléments ennemis des avantages de l’Etat guinéen, pour les faire payer toutes les redevances légales à notre pays.
Certainement, c’est par méconnaissance des prérogatives et par inexpérience que Paul Moussa Diawara et ses travailleurs ont longtemps subi l’effet excessif du cabinet Eventus Moussa Dioumessy.
Prendre de l’argent pour un contrat non exécuté est un vol, comme c’est le bien de l’Etat, c’est alors un détournement.
Avec tout ce grabuge, à qui peut-on désormais faire confiance dans ce pays quand, des bandits à col blanc réussissent souvent à se servir des deniers publics. Où est donc partie cette morale, ce civisme que l’on réclamait cette semaine durant ? Pauvres de nous, à quand cessera-t-on de laisser impunis des bandits qui abusent de la confiance des populations ?
Comment Moussa Dioumessy s’évertuerait-il à réclamer le salaire pour un travail qu’il n’a pas exécuté. L’observateur de la dite scène se demande alors quelle mouche l’a piqué pour qu’il exporte sur la place publique, un problème qui le met à nu et le décrédibilise à jamais aux yeux du peuple.
Donc il est arrivé maintenant le temps de mettre fin à l’impunité chronique dont souffre le pays.
En tout, Paul Moussa Diawara entend porter plainte contre son homonyme pour usurpation de titre et escroquerie dans son dos.
Affaire à suivre
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