58EME SESSION DES NATIONS UNIES SUR LA CONDITION DE LA FEMME :LA MINISTRE SANABA KABA A LA TRIBUNE DES NATIONS-UNIES

 

A l’occasion de la 58 eme session des Nations Unies sur la condition de la femme,la représentante de la Guinée,la ministre de l’Action Sociale ,de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Mme Sanaba KABA a devant le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon ,fait un plaidoyer sur les maux qui gangrènent cette couche féminine.Lisez plutôt

–  Monsieur le Président ; 

–   Mesdames, Messieurs les Chefs de délégation;

–   Distingués Invités ;

Permettez- moi de vous transmettre les chaleureuses salutations du Professeur ALPHA CONDE, Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat et de son Gouvernement, au nom desquels j’adresse mes félicitations aux membres du bureau pour leur brillante élection.

Notre pays accorde une importance particulière aux assises de la  présente session portant sur les défis et les réalisations dans la mise en œuvre des OMD en faveur des femmes et des filles

C’est pourquoi, le Gouvernement guinéen avec l’appui de ses partenaires au développement, déploie des efforts pour l’atteinte OMD malgré un contexte national et international difficile.

Dans le domaine de l’Education Primaire universelle, le Taux Brut de Scolarisation  des filles a  progressé de 71% en 2008 à 74 % en 2012.

L’indice de parité filles/garçons en 2012 était de 0,85% au primaire. Quant aux niveaux de l’enseignement secondaire et supérieur, l’indice de parité est respectivement 0,61% et 0,39% en 2012.

Par rapport à  l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

Le Gouvernement a mis en place un fonds d’appui pour leur accès  aux micros crédits en vue du développement et du renforcement des  activités génératrices de revenus des femmes.

Je dois également signaler la forte mobilisation des ONG féminines organisées en réseaux et coalitions qui accompagnent la mise en œuvre des politiques en matière de santé sexuelle et reproductive, d’éducation de la jeune fille et de l’implication de la femme dans le processus de consolidation de la paix.

En ce qui concerne la réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, elle est tombée de 163 décès pour 1000 naissances vivantes en 2005 à 123 décès pour 1000 naissances vivantes en 2012.

Les principales causes de cette mortalité sont les infections pulmonaires, digestives et nutritionnelles qui pour la plupart peuvent être évitées par des comportements plus sains de la population.

La mortalité maternelle quant à elle, est  passée de 980 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2005 à 724 décès pour 100000 naissances vivantes en 2012. L’assistance des accouchements par un personnel de santé est passée de 38% en 2005 à 45,2 % en 2012. Cependant cette amélioration varie selon le milieu de résidence 83,9 % en milieu urbain et 31,6 % milieu rural.

Dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA, la prévalence nationale est stationnaire soit 1,5% en 2005 et 1, 7% en 2012 ;  il se féminise avec un taux de 2,1% chez les femmes et 1,2% chez les hommes. L’accès à l’information pour  les jeunes est facilité par l’intégration de l’enseignement du VIH/SIDA dans le curricula  scolaire et la mise en place des clubs anti SIDA présidés par des jeunes filles.

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant évolue vers l’élimination de la transmission mère/enfant. Par ailleurs, la proportion de la population au stade avancé de l’infection au VIH traitée aux Anti Retro Viraux (ARV) s’est accrue de 52% en 2008 à 64,3% en 2012.

Pour le paludisme, la proportion d’enfants de moins de 5 ans dormant sous moustiquaire est passée de 1,3% en 2005 à 26% en 2012. Quant à la tuberculose les cas détectés sont soumis à des traitements de court terme sous surveillance directe.

Monsieur le Président ;

Distingués invités ;

Mesdames, Messieurs;

Malgré les difficultés, nous avons  enregistré des résultats appréciables. Cependant ceux -ci demeurent insuffisants face à l’atteinte des OMD. C’est pourquoi le Gouvernement a élaboré un plan intérimaire pour corriger ces insuffisances dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’égalité des sexes. Aussi il  est à souligner que  les OMD n’ont pas intégré les questions de sécurité, de cadre institutionnel surtout la budgétisation sensible au genre et de la gouvernance. Nous plaidons la prise en compte de ces dimensions dans l’agenda mondial post 2015. Pour terminer j’invite la communauté internationale à se mobiliser pour  accompagner la Guinée qui a marqué ces dernières années une amélioration de sa gouvernance politique et économique.

Je vous remercie.

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