L’agression d’un groupe de jeunes filles dans la nuit du 19 avril 2025, à proximité de l’école française de Kipé, a provoqué une vive réaction des autorités guinéennes.
Dans un communiqué conjoint diffusé le 20 avril à la télévision nationale, le Garde des Sceaux, Yaya Kaïraba Kaba, et la ministre de la Promotion Féminine, Charlotte Daffé, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la recrudescence des violences basées sur le genre (VBG) à travers le pays.
« Ces événements tragiques ne sont que la partie visible d’un phénomène préoccupant qui menace la sécurité, la dignité et les droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles à travers le pays », ont déploré les deux ministres.
Face à cette situation alarmante, les autorités annoncent des mesures concrètes. Le ministère de la Promotion Féminine prévoit de saisir « l’agent judiciaire de l’État pour se constituer partie civile dans toutes les affaires en lien avec les violences faites aux femmes et aux jeunes . Le ministère de la justice et des droits de l’homme, quant à lui, s’engage à faire respecter la loi en veillant à ce qu’aucune impunité ne soit tolérée », ont-ils annoncé.
Les deux membres du gouvernement appellent par ailleurs à une mobilisation générale contre ce fléau. Ils invitent « les autorités locales, les leaders communautaires, la société civile, les médias et l’ensemble des citoyens à s’unir dans une lutte nationale contre les violences faites aux femmes en Guinée »
Mariame Diallo pour Actuguinee.org