Un des braqueurs révèle : « Mon rôle est de fouiller les lieux et on attaque après … »
Karamoko Keita, présumé auteur de braquages à main armée, a été présenté à la presse mercredi 4 septembre dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire.
Amadou Sanbö Bangoura, commissaire de police à la direction centrale de la police judiciaire a indiqué que l’individu a été arrêté, le 26 août 2024, par la Brigade d’intervention de police BSP basée au commissariat central de Matoto.
Avant de poursuivre qu’une fois interpellé derrière un motard avec un sac à dos contenant un PMAK AK47 avec sa boîte chargeur de 12 balles, Karamoko Keita alias Moko, à la DCPJ, a d’abord opté « pour la négation. Mais confronté aux réalités du terrain et les preuves réunies, le suspect a fini par reconnaître les faits.
Parmi les opérations mises à sa charge, celle perpétrée le 26 août 2024 à Yattaya Fossidè au domicile de Alhassane Doumbouya, capitaine de Douane.
« Je suis là pour vol à main armée. C’est quand on quittait là-bas le matin que moi j’ai été pris. J’avais une arme dans mon sac. L’arme, c’est pour Paoulo, mais c’est moi qui garde. J’ai participé à 7 opérations. Moi mon rôle, c’est de Fouiller les lieux. C’est Paoulo qui tient l’arme », a précisé Karamoko interrogé par les journalistes.
Avant de rappeler leur mode opératoire : « quand nous arrivons, si c’est une cour, nous l’escaladons pour ouvrir la porte et nous y entrons. Nous fouillons, dès que nous trouvons de l’argent, nous le prenons. Nous faisons les opérations à sept. Là où j’ai été pris, c’est vers la T6. C’est Paoulo qui nous y a amenés. Nous avons escaladé la cour, on a attaché le gardien et on est entrés. Mais, il n’y avait pas d’argent là-bas. Le propriétaire avait l’argent sur son téléphone. Certains ont pris des téléphones, d’autres des ordinateurs. Paoulo est allé à Kipé pour faire sortir l’argent et ils sont revenus avec l’argent. Il y avait 5 millions. Il y a une opération que nous avons faite à la T6 encore. Là-bas, chacun a eu 3 millions. On n’a jamais tué quelqu’un. Nous leur faisons peur. Quelques fois, il y a des tirs », a affirmé celui qui se dit être ‘‘dans un grand regret aujourd’hui ».
Le commissaire Bangoura a annoncé que les enquêtes sont en cours pour interpeller les co-auteurs et complices.
Lu sur Guinee7
